vendredi 13 décembre 2019

LES POLYPES UTERIN ET L’IRM



LES POLYPES UTÉRIN ET L’IRM
Les polypes utérins sont des excroissances qui se développent aux dépens de la muqueuse du corps utérin (endomètre) ou aux dépens de la muqueuse du col utérin.
Ces excroissances sont des tumeurs bénignes. Elles peuvent être uniques ou multiples. Un polype peut être « pédiculé » (comportant un pied d’insertion) ou sessile (large base d’implantation). Il peut être "fibreux" ou "muqueux». La suite de notre article pour parlera du rôle de l’IRM dans la découverte d’un polype utérin.
Mais avant d’aller cependant plus loin dans notre rédaction, au cas où vous êtes concernez par cet affection et voulez a tout prix éviter une intervention chirurgicale que les experts en santé de DAWABIO après maintes recherches vous proposes une solution très efficaces a bases de plantes médicinales pour soigner les polypes utérin. Cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel.


La pathologie utérine bénigne est évaluée par échographie, IRM, hystérographie, hystérosonographie et hystéroscopie. Dans cette revue générale, nous discuterons de la place de l'IRM dans l'étude des pathologies bénignes de l'utérus : malformations, anomalies endométriales, fibromes et adénomyose. Sont plus particulièrement retenues les études utilisant plus d'une technique d'imagerie dans le même groupe de patientes. La technique IRM, les indications et les critères diagnostiques des différentes pathologies sont décrits.
Objectifs
Comprendre et connaître les différents types de remaniements des léiomyomes utérins.
Savoir différencier fibrome utérin, adénomyose et polypes utérin.
Connaître les différents types de polypes utérins.
Discuter la place de l’échographie et de l’IRM dans l’évaluation d’une tumeur bénigne de l’utérus.
Le développement récent d'antennes multiples synchronisées et de séquences ultrarapides ont accru l'intérêt de l'IRM dans l'évaluation de la pathologie utérine
Résumé
L’imagerie médicale des tumeurs bénignes de l’utérus de la femme jeune est essentiellement explorée par le couple échographie endo-vaginale-IRM. Les tumeurs bénignes de l’utérus de la femme en période d’activité génitale sont dominées par les léiomyomes utérins (fibromes). D’abord non remaniés, en hypo signal T2, plus de 50 % des fibromes présentent un jour un remaniement ou une évolution. Le diagnostic différentiel principal est l’adénomyose. L’IRM permet en général le diagnostic différentiel avec le léiomyome. Les différents types de remaniement et d’évolution doivent être compris, connus et peuvent rendre le diagnostic de léiomyome difficile, en particulier en cas de remaniement associé avec une hyper vascularisation. Parmi les autres tumeurs bénignes du corps utérin, seront abordés les polypes utérins endométriaux et le diagnostic différentiel avec les polypes fibreux. Enfin les tumeurs bénignes du col utérin (polypes fibro-glandulaires du col, kystes de Naboth, condylomes, fibromes) seront présentées ainsi que quelques tumeurs rares (angiome, mésothéliome bénin...) et le cas particulier de la maladie trophoblastique gestationnelle. En cas d’atypie, l’anatomie zonale du corps et du col doit être toujours respectée avec toujours l’arrière-pensée du diagnostic de sarcome utérin.


L'examen s'effectue idéalement vessie en semi-réplétion. Une vessie pleine verticaliste l'utérus, position instable source d'artefacts de mouvements et la vacuité vésicale empêche l'évaluation des rapports vésico-utérins.
Les artefacts des mouvements intestinaux peuvent être limités par l'administration d'inhibiteurs du péristaltisme (Buscopan par voie intramusculaire ou intraveineuse) ou par un jeûne d'au moins 6 heures avant l'examen.
Les antennes
Les antennes « phased array » dédiées au pelvis améliorent considérablement la qualité de l'image, grâce à leur meilleur rapport signal/bruit. Elles nécessitent l'utilisation de larges bandes de saturation antérieure et postérieure, placées sur la graisse sous-cutanée afin de limiter l'importance des artefacts respiratoires, exagérés par l'intensité élevée du signal de la graisse au contact de l'antenne.
Lorsque le col ou la cloison recto-vaginale doivent être explorés, les antennes endocavitaires (placées dans le vagin ou le rectum) peuvent fournir des détails anatomiques supplémentaires.
LES séquences
Un examen comprend au minimum deux séquences orthogonales pondérées en T2, dont au moins une suivant le grand axe du corps utérin (plan sagittal-oblique). Des plans supplémentaires, perpendiculaire au grand axe utérin (axial utérin) et parallèle au corps utérin (coronal utérin), fournissent des renseignements utiles dans le bilan des malformations utérines.
Les séquences en fast spin écho (FSE) ont favorablement remplacé les séquencesT2 conventionnelles à double écho en réduisant le temps d'acquisition d'un facteur 3 à 4. Un temps de répétition (TR) de 4000-5000 ms avec un temps d'écho (TE) de 90-120 ms sont les paramètres optimaux ; le temps gagné par un train d'échos de 16 est généralement réinvesti dans une matrice de 512 × 256.
L'imagerie en densité de proton a peu d'intérêt en pathologie utérine.
Les séquences en pondération T1 facilitent la reconnaissance d'une hématométrie, idéalement complétées par une séquence en pondération T1 avec saturation du signal de la graisse. En cas de pathologie de l'endomètre, des séquencesT1 avant et après injection de produit de contraste peuvent être utiles pour différencier des sécrétions endo-utérines d'une masse endo-utérine commes les polypes uterin.
Chez les patientes présentant des artefacts de mouvements (respiratoires ou intestinaux) des séquences « single shot fast spin écho » fournissent des images pondérées en T2 remarquables, acquises en moins de 10 secondes. Au prix d'un allongement du temps d'acquisition, des séquences en pondération T2 avec contrôle respiratoire (respiratory triggering) peuvent également être réalisées afin de réduire les artefacts induits par les mouvements respiratoires.


Parmi les multiples classifications des anomalies de développement de l'axe utéro-cervico-vaginal, celle de Buttram et Gibbons, élaborée en 1979, a l'avantage de regrouper les anomalies par présentation clinique, pronostic et traitement communs 
. Elle a remplacé la classification de Musset qui datait de 1964 et qui distinguait les aplasies, les hémi utérus, les utérus cloisonnés, les utérus communicants, les hypoplasies et les anomalies utérines liées au DES. Elle a également servi de base à la classification plus récente de l'American Fertility Society (1988).
L'hystérosalpingographie, l'hystéroscopie et la cœlioscopie sont les moyens diagnostiques standards des malformations utérines. Cependant, l'hystérographie n'opacifie que les cavités endométriales qui communiquent avec le col. Elle est également incapable d'évaluer les contours du myomètre qui sont au mieux appréciés par la cœlioscopie. Aucune des techniques diagnostiques classiques ne peut reconnaître la nature du tissu séparant les cavités utérines.
Grâce à l'analyse de l'anatomie zonale de l'utérus en T2 qu'elle fournit, l'IRM est devenu un moyen diagnostique idéal pour le bilan pré thérapeutique des malformations utérines.


Les fibromyomes sont des tumeurs bénignes des fibres musculaires lisses, touchant environ 20 % des femmes de plus de 35 ans. Elles sont hormono-dépendantes et régressent généralement après la ménopause.
Leur bord est net en raison de la présence d'une pseudocapsule.
On distingue les fibromes richement cellulaires des fibromes à prédominance fibreuse. La plupart des fibromes peuvent se remanier sur un mode hyalin, oedémateux, kystique ou encore graisseux ou hémorragique.
Des complications à type de torsion, d'infection ou de dégénérescence sarcomateuse sont rares.
La classification des fibromes est basée sur leur localisation sous-séreuse, interstitielle ou sous-muqueuse.
Bien que le plus souvent asymptomatiques, ils peuvent être responsables de ménorragies, de dyspareunies, de signes de compression des organes de voisinage ou d'avortement du 2e trimestre de la grossesse.
Le traitement peut être médical ou chirurgical. En cas de chirurgie utérine conservatrice, la myomectomie s'effectue par voie hystéroscopique en cas de position sous-muqueuse et par cœlioscopie ou laparotomie en cas de position sous-séreuse ou interstitielle.
ROLE DE L’IMAGERIE
Le rôle de l'imagerie est le dépistage, la caractérisation et la cartographie des fibromyomes.
Les indications de l'IRM dépendent du contexte clinique et des résultats de l'échographie. Celle-ci peut être d'interprétation difficile en cas de masse pelvienne d'origine indéterminée, de fibrome volumineux ou compliqué ou en cas d'adénomyose utérine, principal diagnostic différentiel.
Plusieurs auteurs comparant l'IRM à l'échographie endovaginale ont montré la supériorité de l'IRM dans les circonstances suivantes : détection et localisation des fibromes , différenciation entre fibrome utérin et adénomyose utérine, diagnostic d'organe d'une masse pelvienne.
Sémiologie IRM
Les caractéristiques de signal du fibromyome dépendent de sa composition à prédominance cellulaire ou fibreuse et d'une éventuelle dégénérescence.
Classiquement, le fibrome est en hyposignalT2 et isosignal T1 par rapport au myomètre, de structure homogène et bien limité
. Cependant, il peut être en iso voire en hypersignalT2 si la composante cellulaire est prédominante.
Certains fibromes possèdent un anneau périphérique en hypersignal, qui correspond aux vaisseaux dilatés du myomètre normal.
La prise de contraste après injection de Gadolinium des fibromyomes à prédominance fibreuse est le plus souvent hétérogène et d'intensité inférieure à celle du myomètre normal. Dans les fibromyomes à prédominance cellulaire, la prise de contraste est précoce et intense.
Le type de la prise de contraste et du signal T2 ont récemment permis de différencier les fibromyomes qui répondent au traitement médical (à type des analogues de la LH-RH) de ceux qui y résistent: les fibromyomes en hyposignal T2 et qui ne se rehaussent pas ou faiblement après injection intraveineuse de Gadolinium ne répondent pas au traitement médical.



Elle se définit par la localisation ectopique de glandes endométriales au sein du myomètre. Elle s'accompagne d'une hyperplasie myométriale adjacente qui infiltre le myomètre sain. Des bords irréguliers et flous en résultent.
On distingue principalement une forme diffuse et une forme nodulaire. L'incidence de l'adénomyose sur des pièces d'hystérectomie est estimée de 1-31 %. Les signes cliniques, inconstants et non spécifiques, sont la dyspareunie, la dysménorrhée secondaire et des ménométrorragies.
Place de l’imagerie
L'hystérographie et l'hystéroscopie ont été rapidement dépassées par les résultats de l'échographie endo-vaginale, bien plus sensible.
L’hypoéchogénicité myométriale mal limitée aurait une sensibilité et une spécificité de 89 %. Celle-ci pourrait passer à 100 % en cas de présence de lacunes myométriale anéchogènes, présentes dans 50 % des cas. Des résultats aussi excellents n'ont pas pu être confirmés par d'autres dont les chiffres varient entre 53-89 % pour la sensibilité et de 50-98 % pour la spécificité.
L'hétérogénéité des résultats échographiques traduit la difficulté du diagnostic qui pourrait varier en fonction de l'opérateur, de la qualité technique de la machine ou du type de recrutement plutôt hospitalier ou de ville.
L'IRM s'est spontanément présentée comme une option diagnostique reproductible et peu opérateur-dépendante.


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