L’ATROPHIE TESTICULAIRE CHEZ LE BÉBÉ
La
"fabrication" du testicule se fait juste en dessous du rein. Une fois
le testicule prêt, il descend progressivement pour arriver dans les bourses aux
alentours de la naissance. L'absence ou l'insuffisance de cette descente est
traduite par la cryptorchidie, communément appelée ectopie
testiculaire ou atrophie testiculaire .
Pendant de longues années, les
traitements à base de plantes étaient les seuls proposés aux patients. C’est
dans cette optique, afin de vous soulager et d’éradiquer l’atrophie
testiculaire que les experts en santé de dawabio vous propose une solution à
base de plante médicinale pour soigner ce mal .cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel.
La recherche
des testicules fait partie de l'examen normal du nourrisson et du jeune enfant.
Cette recherche commence à la naissance, et il est nécessaire que, dans le
carnet de santé, soit noté la présence ou l'absence des testicules dans les
bourses, et dans ce dernier cas, préciser :
lequel ou
les deux ?
si il est ou
non palpé ?
où il est
retrouvé ?
Ces
informations seront essentielles ultérieurement, en cas de "perte" du
testicule lors des examens à un âge plus avancé. En effet, il faut savoir que
l'absence des testicules dans les bourses le jour de la naissance, n'est
pas inquiétant, et ne nécessite pas de consultation spécialisée à ce moment. 50%
des testicules qui ne sont pas en place à la naissance le seront à 6
mois. Cependant, plus le testicule est haut, et moins il a de
"chances" de descendre spontanément.
Le positionnement extérieur
des testicules ne se fait pas d'emblée. Au début de la grossesse,
les testicules du fœtus sont au niveau de l'abdomen, puis vers le deuxième
mois, ils commencent à descendre. Si cette migration ne se fait pas
correctement et s'arrête en route, quelque part entre l'aine et la racine du
pénis, à la naissance, les bourses seront vides. On parlera alors d'ectopie
testiculaire ou de cryptorchidie. 3 à 4 % des bébés mâles
naissent avec des bourses vides et pour ceux qui naissent avant le huitième
mois, ce taux passe à 20 %.
À la naissance, on peut
aussi découvrir d'autres malformations génitales chez les petits garçons, comme l'hypospadias.
La position du méat urinaire, extrémité de l'urètre par où s'écoule l'urine,
n'est pas au bon endroit au bout de la verge, mais bien plus avant sur la face
ventrale. Plus le méat est mal placé, plus la coudure de la verge est
importante. Du coup, le petit garçon ne peut pas uriner droit. L'extrémité du
prépuce peut aussi être rétrécie de façon anormale et gêner le décalottage du
pénis. Autrement dit, le prépuce ne peut se rétracter derrière le gland, on
parle de phimosis. Cette anomalie peut provoquer des difficultés à l'émission des
urines ,parfois même des douleurs, ou un atrophie testiculaire . Chez le nourrisson, c’est assez banal mais
un phimosis peut aussi apparaître à l'adolescence parce qu'on a forcé le
décalottage lors de la petite enfance.
Il est
important, dès maintenant, de faire la distinction entre les testicules que
l'on palpe, même assez haut, et ceux que l'on ne palpe pas. Cette distinction
guidera toute notre démarche. Ces derniers, sont donc :
·
soit
si hauts qu'on ne peut pas les sentir, même avec un examen minutieux
·
soit
si petits qu'on ne peut les distinguer du reste de la zone palpée.
·
soit
inexistants.
Testicule ascenseur : la glande monte et
descend, se trouvant parfois en place. Sauf si il s'associe à une hernie, cette
situation ne mérite jamais de traitement chirurgical.
Testicule pré-pubien : Il est sur l'os
pubien, s'abaisse mais remonte souvent immédiatement.
Testicule inguinal : pas toujours facile à
abaisser, mais remonte toujours très vite.
Testicule intra abdominal juxta-canalaire
Testicule intra abdominal haut : comme le
précédent, il n'est pas possible de le retrouver à l'examen clinique. Ce sont
les testicules non palpés.
cas particulier, l'ectopie vraie : le
testicule s'est trompé "d'aiguillage" et est descendu en dehors de la
bourse. Il est souvent retrouvé à la racine de la cuisse ou sous les
adducteurs. L'intervention s'imposera pour lui faire réintégrer la bourse.
La
consultation avec le chirurgien pédiatre doit être d'autant plus précoce que le
testicule est haut. En l'absence de palpation du testicule, la première
consultation doit avoir lieu vers 3 mois, permettant un examen très précis, par
un praticien habitué à ce genre de problème, une première explication pour les
parents et un nouvel examen 3-4 mois plus tard, permettant le plus souvent de
confirmer la première impression diagnostique.
En cas de testicule existant, même
haut, le premier contact avec le chirurgien pédiatre se situera également
vers 3 mois.
Pendant
toute cette période intermédiaire, AUCUN examen complémentaire à type
d'imagerie n'a d'intérêt.. Nous avons essayé chacun des examens à notre
disposition et il s'avère qu'aucun d'entre eux n'est à même d'apporter des
éléments plus fiables qu'un examen bien conduit.
l'échographie,
qui a l'avantage d'être facile et non invasive, ne permet schématiquement que
de retrouver les testicules qui sont cliniquement palpés. Elle est source de
nombreux faux positifs (testicules trouvés qui n'existent pas !) et de faux
négatifs.
le scanner
qui lui est irradiant, n'apporte pas d'argument de position pour les testicules
non palpés.
l'IRM, non
irradiante, mais traumatisante pour l'enfant du fait du bruit important, et
nécessitant souvent une sédation (micro-anesthésie), voire une vraie
anesthésie, n'a pas non plus fait la preuve de son intérêt.
L'abstention
thérapeutique devant des testicules ectopique ou atrophié est interdite. En effet, la
place du testicule dans les bourses n'est pas un hasard. La température
nécessaire à leur fonction doit rester plus basse que le reste du corps. Si on
les laisse en position haute, la première conséquence (et la moins grave !!)
est un risque très important de perte de fertilité. Le risque le plus grave est
celui de la survenue avec une fréquence très importante (150 fois plus que dans
la population générale) d'un CANCER DU TESTICULE si la glande reste au
chaud après la puberté.
La mise en
œuvre des traitements médicaux, à base d'injection d'hormones féminines (HCGHormone
sexuelle féminine) n'a plus de raison d'être. Ce traitement a été pratiqué
pendant de nombreuses années, ne montrant son "efficacité" que pour
les testicules qui seraient spontanément descendus. Ces injections étaient
douloureuses, et il n'est vraisemblable que l'action cellulaire sur les
testicules pose des problèmes de fertilité. D'autres traitements
hormonaux ont été essayés sans plus de succès.
La seule
possibilité thérapeutique reste donc la chirurgie. L'âge pour y recourir a
considérablement diminué depuis une vingtaine d'année. En effet, la tendance
était d'opérer les enfants entre 6 et 10 ans, puis vers 2 ans selon la
position testiculaire. L'expérience a montré qu'il était préférable de ne pas
attendre des âges aussi avancés. L'attente doit se limiter aux possibilités de
descente spontanée, c'est à dire 6 à 8 mois. Jusqu'à très récemment, on pensait
que le meilleur âge pour opérer les enfants était 2 ans. Des études récentes
ont prouvé que ce n'était pas optimum. Aujourd'hui, on s'accorde à dire
qu'il faut opérer les enfants vers 9 mois.
La chirurgie
va consister en une petite incision au-dessus du pubis du côté en cause, puis
une libération des vaisseaux du testicule et du déférent. Ces manœuvres doivent
permettre d'obtenir un pédicule suffisamment long pour permettre au testicule
de descendre sans tension excessive. Dès lors, on prépare un chemin pour le
mettre dans la bourse, et par une petite incision du scrotum, on attire le
testicule vers le bas. Sa mise en place se fera en général dans une petite
logette sous-cutanée scrotale. Il a rarement besoin d'y être accroché si la
dissection a été suffisante.
Parfois, il
sera impossible de mener le testicule jusqu'en bas. On devra se contenter de le
mettre en position "intermédiaire", pour pouvoir l'abaisser
complètement dans un second temps, quelques mois après.
La chirurgie
se fait habituellement en hôpital de jour, avec une sortie le soir de
l'intervention. Comme toujours chez l'enfant, et dans les équipes habituées, en
complément de l'anesthésie générale, on pratiquera une anesthésie
loco-régionalec'est une anesthésie qui est comme une anesthésie locale élargie,
et qui associée à l'anesthésie générale, permet de diminuer la douleur
post-opératoire pour protéger l'enfant de la douleur pendant les heures
qui suivent l'intervention.
Les suites
opératoires sont souvent des plus simples, avec une remise en garde (crèche,
nourrice...) dès le lendemain de l'intervention. Il n'y a pas lieu de leur
interdire quoique ce soit sur le plan de leur activité. Les grands enfants que
l'on pourrait être amenés à opérer (par négligence ou manque d'information)
pourront retourner à l'école dès le lendemain et reprendre le sport immédiatement
sauf précision contraire de votre chirurgien pédiatre.
Les complications possibles sont au
nombre de deux (en dehors des problèmes exceptionnels d'infection locale) :
la remontée
du testicule est une éventualité rare, mais non impossible. Cela se produit
souvent lorsque la tension sur le pédicule est un peu trop importante, soit
lorsque la fixation n'est pas satisfaisante. Cette situation est préoccupante,
mais non grave, nécessitant une reprise chirurgicale pour remettre le testicule
à sa place sans préjudice pour l'avenir.
L'atrophiedu testicule, est quant à elle heureusement exceptionnelle. Le testicule
diminue de taille dans les mois qui suivent l'intervention. Ceci est dû à un
traumatisme des vaisseaux du testicule, soit pendant l'intervention (ils sont
très petits, et il suffit de peu de chose pour les abîmer), soit après
l'intervention. Cette atrophie est définitive, avec un testicule dont les
fonctions de spermatogenèse sont détruites. La fonction endocrine (sécrétion
des hormones mâles : testostérone) reste le plus souvent active.
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