jeudi 12 décembre 2019

L’ATROPHIE TESTICULAIRE CHEZ LE BÉBÉ



L’ATROPHIE TESTICULAIRE CHEZ LE BÉBÉ

La "fabrication" du testicule se fait juste en dessous du rein. Une fois le testicule prêt, il descend progressivement pour arriver dans les bourses aux alentours de la naissance. L'absence ou l'insuffisance de cette descente est traduite par la cryptorchidie, communément appelée ectopie testiculaire ou atrophie testiculaire .
Pendant de longues années, les traitements à base de plantes étaient les seuls proposés aux patients. C’est dans cette optique, afin de vous soulager et d’éradiquer l’atrophie testiculaire que les experts en santé de dawabio vous propose une solution à base de plante médicinale pour soigner ce mal .cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel.


La recherche des testicules fait partie de l'examen normal du nourrisson et du jeune enfant. Cette recherche commence à la naissance, et il est nécessaire que, dans le carnet de santé, soit noté la présence ou l'absence des testicules dans les bourses, et dans ce dernier cas, préciser :
lequel ou les deux ?
si il est ou non palpé ?
où il est retrouvé ?
Ces informations seront essentielles ultérieurement, en cas de "perte" du testicule lors des examens à un âge plus avancé. En effet, il faut savoir que l'absence des testicules dans les bourses le jour de la naissance, n'est pas inquiétant, et ne nécessite pas de consultation spécialisée à ce moment. 50% des testicules qui ne sont pas en place à la naissance le seront à 6 mois. Cependant, plus le testicule est haut, et moins il a de "chances" de descendre spontanément.
Le positionnement extérieur des testicules ne se fait pas d'emblée. Au début de la grossesse, les testicules du fœtus sont au niveau de l'abdomen, puis vers le deuxième mois, ils commencent à descendre. Si cette migration ne se fait pas correctement et s'arrête en route, quelque part entre l'aine et la racine du pénis, à la naissance, les bourses seront vides. On parlera alors d'ectopie testiculaire ou de cryptorchidie. 3 à 4 % des bébés mâles naissent avec des bourses vides et pour ceux qui naissent avant le huitième mois, ce taux passe à 20 %.
À la naissance, on peut aussi découvrir d'autres malformations génitales chez les petits garçons, comme l'hypospadias. La position du méat urinaire, extrémité de l'urètre par où s'écoule l'urine, n'est pas au bon endroit au bout de la verge, mais bien plus avant sur la face ventrale. Plus le méat est mal placé, plus la coudure de la verge est importante. Du coup, le petit garçon ne peut pas uriner droit. L'extrémité du prépuce peut aussi être rétrécie de façon anormale et gêner le décalottage du pénis. Autrement dit, le prépuce ne peut se rétracter derrière le gland, on parle de phimosis. Cette anomalie peut provoquer des difficultés à l'émission des urines ,parfois même des douleurs, ou un atrophie testiculaire . Chez le nourrisson, c’est assez banal mais un phimosis peut aussi apparaître à l'adolescence parce qu'on a forcé le décalottage lors de la petite enfance.
Il est important, dès maintenant, de faire la distinction entre les testicules que l'on palpe, même assez haut, et ceux que l'on ne palpe pas. Cette distinction guidera toute notre démarche. Ces derniers, sont donc  :
·        soit si hauts qu'on ne peut pas les sentir, même avec un examen minutieux
·        soit si petits qu'on ne peut les distinguer du reste de la zone palpée.
·        soit inexistants.
Testicule ascenseur : la glande monte et descend, se trouvant parfois en place. Sauf si il s'associe à une hernie, cette situation ne mérite jamais de traitement chirurgical.
Testicule pré-pubien : Il est sur l'os pubien, s'abaisse mais remonte souvent immédiatement.
Testicule inguinal : pas toujours facile à abaisser, mais remonte toujours très vite.
Testicule intra abdominal juxta-canalaire
Testicule intra abdominal haut : comme le précédent, il n'est pas possible de le retrouver à l'examen clinique. Ce sont les testicules non palpés.
cas particulier, l'ectopie vraie : le testicule s'est trompé "d'aiguillage" et est descendu en dehors de la bourse. Il est souvent retrouvé à la racine de la cuisse ou sous les adducteurs. L'intervention s'imposera pour lui faire réintégrer la bourse.
La consultation avec le chirurgien pédiatre doit être d'autant plus précoce que le testicule est haut. En l'absence de palpation du testicule, la première consultation doit avoir lieu vers 3 mois, permettant un examen très précis, par un praticien habitué à ce genre de problème, une première explication pour les parents et un nouvel examen 3-4 mois plus tard, permettant le plus souvent de confirmer la première impression diagnostique.
En cas de testicule existant, même haut, le premier contact avec le chirurgien pédiatre se situera également  vers 3 mois.
Pendant toute cette période intermédiaire, AUCUN examen complémentaire à type d'imagerie n'a d'intérêt.. Nous avons essayé chacun des examens à notre disposition et il s'avère qu'aucun d'entre eux n'est à même d'apporter des éléments plus fiables qu'un examen bien conduit.
l'échographie, qui a l'avantage d'être facile et non invasive, ne permet schématiquement que de retrouver les testicules qui sont cliniquement palpés. Elle est source de nombreux faux positifs (testicules trouvés qui n'existent pas !) et de faux négatifs.
le scanner qui lui est irradiant, n'apporte pas d'argument de position pour les testicules non palpés.
l'IRM, non irradiante, mais traumatisante pour l'enfant du fait du bruit important, et nécessitant souvent une sédation (micro-anesthésie), voire une vraie anesthésie, n'a pas non plus fait la preuve de son intérêt.
L'abstention thérapeutique devant des testicules ectopique ou atrophié est interdite. En effet, la place du testicule dans les bourses n'est pas un hasard. La température nécessaire à leur fonction doit rester plus basse que le reste du corps. Si on les laisse en position haute, la première conséquence (et la moins grave !!) est un risque très important de perte de fertilité. Le risque le plus grave est celui de la survenue avec une fréquence très importante (150 fois plus que dans la population générale) d'un CANCER DU TESTICULE si la glande reste au chaud après la puberté.
La mise en œuvre des traitements médicaux, à base d'injection d'hormones féminines (HCGHormone sexuelle féminine) n'a plus de raison d'être. Ce traitement a été pratiqué pendant de nombreuses années, ne montrant son "efficacité" que pour les testicules qui seraient spontanément descendus. Ces injections étaient douloureuses, et il n'est vraisemblable que l'action cellulaire sur les testicules pose  des problèmes de fertilité. D'autres traitements hormonaux ont été essayés sans plus de succès.
La seule possibilité thérapeutique reste donc la chirurgie. L'âge pour y recourir a considérablement diminué depuis une vingtaine d'année. En effet, la tendance était d'opérer les enfants entre 6 et 10 ans, puis vers 2 ans selon la position testiculaire. L'expérience a montré qu'il était préférable de ne pas attendre des âges aussi avancés. L'attente doit se limiter aux possibilités de descente spontanée, c'est à dire 6 à 8 mois. Jusqu'à très récemment, on pensait que le meilleur âge pour opérer les enfants était 2 ans. Des études récentes ont prouvé que ce n'était pas optimum. Aujourd'hui, on s'accorde à dire qu'il faut opérer les enfants vers 9 mois.
La chirurgie va consister en une petite incision au-dessus du pubis du côté en cause, puis une libération des vaisseaux du testicule et du déférent. Ces manœuvres doivent permettre d'obtenir un pédicule suffisamment long pour permettre au testicule de descendre sans tension excessive. Dès lors, on prépare un chemin pour le mettre dans la bourse, et par une petite incision du scrotum, on attire le testicule vers le bas. Sa mise en place se fera en général dans une petite logette sous-cutanée scrotale. Il a rarement besoin d'y être accroché si la dissection a été suffisante.
Parfois, il sera impossible de mener le testicule jusqu'en bas. On devra se contenter de le mettre en position "intermédiaire", pour pouvoir l'abaisser complètement dans un second temps, quelques mois après.
La chirurgie se fait habituellement en hôpital de jour, avec une  sortie le soir de l'intervention. Comme toujours chez l'enfant, et dans les équipes habituées, en complément de l'anesthésie générale, on pratiquera une anesthésie loco-régionalec'est une anesthésie qui est comme une anesthésie locale élargie, et qui associée à l'anesthésie générale, permet de diminuer la douleur post-opératoire pour protéger l'enfant de la douleur pendant les heures qui suivent l'intervention.
Les suites opératoires sont souvent des plus simples, avec une remise en garde (crèche, nourrice...) dès le lendemain de l'intervention. Il n'y a pas lieu de leur interdire quoique ce soit sur le plan de leur activité. Les grands enfants que l'on pourrait être amenés à opérer (par négligence ou manque d'information) pourront retourner à l'école dès le lendemain et reprendre le sport immédiatement sauf précision contraire de votre chirurgien pédiatre.
Les complications possibles sont au nombre de deux (en dehors des problèmes exceptionnels d'infection locale) :

la remontée du testicule est une éventualité rare, mais non impossible. Cela se produit souvent lorsque la tension sur le pédicule est un peu trop importante, soit lorsque la fixation n'est pas satisfaisante. Cette situation est préoccupante, mais non grave, nécessitant une reprise chirurgicale pour remettre le testicule à sa place sans préjudice pour l'avenir.
L'atrophiedu testicule, est quant à elle heureusement exceptionnelle. Le testicule diminue de taille dans les mois qui suivent l'intervention. Ceci est dû à un traumatisme des vaisseaux du testicule, soit pendant l'intervention (ils sont très petits, et il suffit de peu de chose pour les abîmer), soit après l'intervention. Cette atrophie est définitive, avec un testicule dont les fonctions de spermatogenèse sont détruites. La fonction endocrine (sécrétion des hormones mâles : testostérone) reste le plus souvent active.


Aucun commentaire:

Publier un commentaire