jeudi 5 décembre 2019

CAUSES DE L’ANOVULATION



CAUSES DE L’ANOVULATION
On parle d’anovulation lorsqu’il n’y a pas d’ovulation : les ovaires ne produisent aucun ovocyte fécondable. Ce trouble peut être temporaire ou définitif. L'anovulation fait partie des troubles de l'ovulation.
L’anovulation entraine une infertilité car sans ovulation, il n’y a pas d’ovocyte et donc pas de fécondation possible avec un spermatozoïde. Cette absence de gamète femelle rend donc impossible toute grossesse. Les troubles de l’ovulation, dont fait partie l’anovulation, sont d’ailleurs responsables de 35% des cas d’infertilité d’origine féminine.
C’est ainsi que pour remédier à ses différents changement et a se mal que les experts en santé de dawabio après  mainte recherche vous propose une solution naturels a bases de plantes pour soigner l’anovulation. Cliquer sur l’image ci-dessous pourdécouvrir ce traitement.

Cycles ovulatoires et anovulatoires : quelle est la différence ?
Si vos règles sont régulières et que vous ressentez des changements cycliques dans votre corps (inconfort ovulatoire dans le bas de l'abdomen, engorgement des seins à l'approche de vos règles ou signes de syndrome prémenstruel), vous risquez probablement d'avoir un cycle ovulatoire.
Vous pouvez le vérifier vous-même à l'aide de tests d'ovulation et de graphiques de température basale du corps.
En cas de règles irrégulières et si le cycle est considérablement raccourci (moins de 24 jours) ou trop long (plus de 35 jours), un cycle anovulatoire peut être suspecté.
Si vos règles retardent souvent de plus de 2 semaines et que vous ne pouvez pas détecter d'ovulation à l'aide des diagrammes de température basale du corps et des bandelettes réactives, consultez votre gynécologue.

Comment détecter un cycle anovulatoire ?
Pour détecter l'ovulation, un gynécologue prescrit généralement une série d'examens échographiques.
Cela est effectué pour confirmer la maturation du follicule, les caractéristiques de l'endomètre, l'ovulation et la formation du corps jaune.
Habituellement, 3 à 4 sessions à un intervalle de 2 à 3 jours suffisent à surveiller ces processus.
Vous pouvez également faire une prise de sang pour les hormones en fonction de la phase du cycle.
Pendant la phase folliculaire (jours 3 à 5), les taux d'hormones folliculostimulantes (FSH) et lutéinisantes (LH) et ceux de prolactine, d'hormones thyroïdiennes et d'estradiol sont mesurés.
De plus, pendant un cycle régulier, le taux de progestérone est vérifié au milieu de la phase lutéale (jours 20 à 23).
Une ovulation complète est confirmée si une échographie montre que le corps jaune s'est formé et si le pic de progestérone est détecté dans la phase lutéale.
En cas d'anovulation ou de seconde phase incomplète, le gynécologue peut prescrire un traitement en fonction de la cause du trouble.
Lorsque le follicule ne mûrit pas et que l'ovule n'est pas libéré, le cycle est qualifié d'anovulatoire.

Vous pouvez suspecter une absence d'ovulation si :
ü Vos règles sont irrégulières et retardent de 10 jours ou plus. (Dans de très rares cas, les cycles réguliers peuvent également être anovulatoires.)
ü Vous avez un cycle très court (moins de 25 jours).
ü Vous souffrez de maladies endocriniennes : syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), augmentation de la prolactine, dysfonctionnement de la thyroïde.
Une anovulation peut aussi être le résultat du stress, d'un régime alimentaire déséquilibré, ou encore d'un poids corporel trop faible ou trop élevé.

Les causes de l'anovulation
L’anovulation peut être causée par plusieurs facteurs, dont des troubles hormonaux, l’âge et la ménopause précoce. Le problème peut se situer à différents niveaux : 
La cause se situe au niveau du cerveau (hypothalamus, hypophyse).
L’équilibre entre l’hypophyse et les ovaires est perturbé (c'est le cas des ovaires polykystiques).
La cause se situe au niveau des ovaires (exemple ménopause précoce).
Un niveau de prolactine accru peut relever des catégories 1 et 2.

 En d’autres termes Différentes pathologies peuvent entrainer une anovulation.

Ces troubles peuvent être d’origine centrale ou « haute », c’est-à-dire toucher les centres de commande hormonaux (hypophyse, hypothalamus) de la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante), les deux hormones clefs du cycle ovarien.
Non stimulés, les ovaires ne produisent pas d’ovocyte. En voici les causes les plus fréquentes :
·        une anomalie congénitale ou une anomalie chromosomique, comme dans le syndrome de Kallmann-De-Morsier, qui entraine un déficit en GnRH (hormone qui stimule l’hypophyse et donc la sécrétion de LH et FSH) ;
·        Une tumeur bénigne au niveau de l’hypothalamus ou de l’hypophyse, la plus fréquente étant l’adénome hypophysaire à prolactine, à l’origine d’une sécrétion anormalement élevée de prolactine (hyperprolactinémie) qui perturbe la sécrétion de GnRH ;
·        une anorexie mentale et/ou une maigreur extrême peut également affecter le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire, en réduisant la production de GnRH. L’ovulation peut alors devenir irrégulière ou s’arrêter ;
·        des troubles psychologiques, un choc émotionnel, un stress important peuvent également entrainer un blocage de l’ovulation sur plusieurs cycles. Il en va de même pour une pratique sportive très intensive ;
·        un syndrome de Sheehan : rare, il s’agit d’une nécrose de l’hypophyse secondaire à une hémorragie du post-partum ou à un traumatisme crânien.

Le problème peut être d’origine ovarien. On parle alors d’origine basse ou périphérique. Les causes les plus fréquentes sont :
·        le syndrome des ovaires polykystique (SOPK) ou dystrophie ovarienne. Cette pathologie endocrinienne qui touche 5 à 10% de la population féminine se manifeste par l’accumulation anormale de petits follicules qui n’entrent pas en croissance. L’ovulation est alors irrégulière, de mauvaise qualité ou totalement absente, entrainant alors une hypofertilité ou une infertilité. Ainsi, 50% des femmes avec un SOPK ont une infertilité primaire et 25% ont une infertilité secondaire;
·        un kyste ovarien, parfois dû à une endométriose (kyste ovarien endométriosique), qui va altérer le bon fonctionnement de l’ovaire ;
·        l’insuffisance ovarienne précoce (IOP) touche 1% des femmes de moins de 40 ans. Elle est définie par une aménorrhée de plus de quatre mois avant l’âge de 40 ans avec un taux élevé de FSH. Elle peut être la conséquence d’une anomalie chromosomique (syndrome de Turner, syndrome de l’X fragile), d’un traitement par radiothérapie et/ou chimiothérapie, d’une chirurgie ovarienne, d’une maladie auto-immune, plus rarement d’une cause virale. Mais dans plus de 80% des cas, aucune cause n’est retrouvée à cette « ménopause précoce », comme on l’appelle souvent, à tort car dans certains cas, l’IOP n’est pas définitive contrairement à la ménopause physiologique qui elle, l’est.
Enfin, certaines maladies générales peuvent perturber le fonctionnement des ovaires ou les sécrétions hormonales et entrainer une anovulation : une hypothyroïdie, une insuffisance rénale, une insuffisance hépatique sévère, un diabète, le syndrome Cushing. De même certains médicaments (certains neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs sélectifs de la récapture de la sérotonine, antihypertenseurs, anti-épileptiques…) peuvent être à l‘origine d’une hyperprolactinémie.


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