INSUFFISANCE RÉNALE ET DIALYSE
L’insuffisance rénale chronique résulte des complications du diabète, de l’hypertension
ou d’autres maladies. L’insuffisance rénale aiguë, quant à elle,
survient soudainement. Elle se produit souvent à la suite d’une diminution
réversible du flot sanguin rénal. Les causes sont multiples, comme la déshydratation,
les infections sévères, une obstruction comme dans l’hypertrophie de la
prostate, ou l’exposition à des substances qui sont toxiques pour les reins
comme les produits de contraste utilisés en radiologie.
Pendant de longues années, les traitements à base de
plantes étaient les seuls proposés aux patients. C’est dans cette optique, afin
de vous soulager et d’éradiquer l’insuffisance rénale que les experts en santé
de dawabio vous propose une solution à base de plante médicinale pour soigner
ce mal .cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel.
Pourquoi l’insuffisance rénale :
L’insuffisancerénale est la conséquence de l’évolution des maladies qui détruisent les reins.
L’organisme est petit à petit empoisonné par les déchets qui ne sont plus
éliminés par le rein. L’insuffisance rénale est dite chronique lorsque cette
perte de fonction est progressive et que les lésions présentes dans les reins
sont définitives. Dans bien des cas, elle progresse graduellement, pendant
plusieurs années. La fonction rénale est mesurée par le taux de la créatinine
sanguine, mais ce taux varie avec la masse musculaire et le sexe de la
personne. C’est pourquoi le degré d’insuffisance rénale est défini par le débit
de filtration glomérulaire, mesuré par la clairance de la créatinine, plus
précise.
L’insuffisance
rénale terminale est le stade ultime de l’insuffisance rénale chronique : la
perte de la fonction rénale est telle que la vie de la personne est en danger à
court terme. En effet, le rein n’est plus capable d’éliminer les toxines et le
potassium. L’hyperkaliémie (trop de potassium dans le sang) peut provoquer un
arrêt cardiaque. L’élimination urinaire journalière (diurèse) est mal adaptée,
ce qui provoque une surcharge en eau et en sel. Cette surcharge hydrosodée peut
également provoquer une hypertension artérielle. De plus, le déficit de
production d’érythropoiétine par le rein malade provoque une anémie.
Au stade ultime de l'évolution de
l'insuffisance rénale chronique, un traitement de suppléance est nécessaire
Des
traitements complémentaires permettent de remplacer le fonctionnement des reins
: on les appelle « traitements de suppléance ». Il en existe deux types, la
dialyse et la greffe de rein :
La dialyse : hémodialyse ou dialyse péritonéale
La greffe : transplantation rénale
Certaines
personnes sont greffées directement sans recours à la dialyse ; d’autres sont
greffées après plusieurs années de dialyse ; d’autres encore reprennent la
dialyse en cas de rejet d’une greffe et dans l’attente d’une nouvelle greffe.
Certaines personnes sont dialysées toute leur vie.
Grâce à ces
traitements, l’insuffisance rénale aujourd’hui n’est plus une maladie mortelle.
La personne en insuffisance rénale chronique doit pouvoir choisir librement
entre les diverses modalités de traitement adaptées à son état de santé, grâce
à une information claire et complète donnée par le médecin néphrologue et son
équipe. Elle peut se faire assister par une personne de confiance de son choix.
La dialyse
Il
existe deux techniques de dialyse :
l’hémodialyse
ou rein artificiel : Le sang est filtré à travers une membrane
artificielle. Cette technique nécessite la réalisation d’un accès facile au
sang qu’on appelle l’abord vasculaire. Elle se déroule à domicile ou dans une
structure de dialyse. La gestion de la prise en charge peut être publique,
privée ou associative.
la dialyse
péritonéale se déroule en général à domicile.
Il est
possible de passer, sous certaines conditions, d’une technique à l’autre.
L'histoire
et la naissance de la dialyse a été merveilleusement racontée par le Pr.
Gabriel Richet, qui a rapporté cette technique des Etats-Unis dès novembre 1954
à l'hôpital Necker (Video réalisée par Jean-Paul Penegry avec le concours du
Dr. Christophe Baudeau.
Dialyse : la création de la fistule artério-veineuse
La dialyse reste le principal traitement proposé aux insuffisants rénaux. Chaque année, près de 10.000
patients y ont recours. Elle nécessite une courte intervention chirurgicale
pour préparer les vaisseaux sanguins à bien supporter la filtration du sang par
la machine.
Pour que la dialyse fonctionne, le chirurgien doit créer une fistule, c'est-à-dire coudre la veine
sur l'artère. Lors d'une dialyse, une machine est reliée à la
veine du patient pour nettoyer son sang. Un débit sanguin puissant est
nécessaire. La fistule permet ainsi de renforcer le flux sanguin. La suture
doit être parfaite pour que le sang puisse circuler correctement. Une fois les
deux vaisseaux reliés, la veine s'adapte au nouveau flux sanguin. Le patient
doit alors attendre quatre à six semaines avant sa première dialyse.
Lors de la dialyse, l'infirmier doit piquer la fistule à
deux endroits pour relier le patient à la machine. Le sang du malade est
acheminé jusqu'au dialyseur.
Un filtre joue le rôle de son rein et nettoie le sang de ses déchets. Une fois
épuré, il emprunte un autre tuyau et retourne dans le corps du patient.
A quoi sert la dialyse ?
La dialyse
est un traitement de suppléance qui n’assure qu’incomplètement le remplacement
de la fonction rénale. Elle débarrasse le sang des déchets et de l’eau (ou
toxines) accumulés en excès dans le corps.
Elle est en
outre associée à des contraintes, notamment celles de se soumettre aux séances
de dialyse et à un régime alimentaire strict, limité notamment en apports
d’eau, de sel, de potassium et de phosphore..
Une machine au secours des reins
Jusqu'en 1955,
les insuffisants rénaux mourraient systématiquement. La
possibilité de remplacer les reins par une machine, la dialyse, a révolutionné
la prise en charge et surtout l'espérance de vie des malades. C'est un système
particulier qui recueille le sang du malade, le filtre et le réinjecte dans le
corps.
La technique de dialyse la
plus courante est l'hémodialyse, une méthode réalisée le plus souvent à
l'hôpital. Mais les patients les plus autonomes peuvent apprendre à se traiter
seul. Les séances se déroulent alors dans des centres d'auto-dialyse.
Une autre solution : la dialyse
péritonéale
Il existe
toutefois une autre technique, sans machine, qui fait appel à une règle de
physique élémentaire. Quand on met du sel dans l'eau, les particules de sel
migrent, de sorte que le milieu s'homogénéise.
La dialyse
péritonéale applique ce principe. Il s'agit d'une épuration
intracorporelle qui utilise le péritoine. Les déchets toxiques du sang
traversent sa membrane semi-perméable vers une solution appelée dialysat.
Ce dernier est introduit dans la cavité péritonéale par un cathéter permanent.
Cette méthode
libère les malades de l'obligation de se rendre, en moyenne trois fois par
semaine, dans des structures spécialisées.
Contrairement
au Royaume-Uni ou à la Suède, où un 20% des dialysés le sont par dialyse
péritonéale, la France est à la traîne. Cette technique ne concerne en effet
que 8% des malades. Mais les différents gouvernements de ces dernières années
ont affiché la volonté de doubler ce chiffre.
La dialyse
péritonéale allège la prise en charge de l'insuffisancerénale. Cependant, au stade terminal, celui de l'insuffisance rénale
grave, la greffe est le seul traitement qui permette aux malades de retrouver
une vie quasi normale.
La pénurie
d'organe, c'est-à-dire le manque de don, reste toutefois
l'obstacle majeur à cette intervention.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire