jeudi 5 décembre 2019

L’ANOVULATION ET L'OBÉSITÉ



l’anovulation et l'OBÉSITÉ
Un cycle menstruel anovulatoire (anovulation) est un cycle durant lequel aucun ovocyte n’est libéré par les ovaires. Il n’y a donc pas d’ovulation. Il est bon à savoir que ceci ne soit pas nécessairement caractéristique de la ménopause. Toutes les femmes n’ovulent pas systématiquement lors de chaque cycle menstruel. Cependant, il est possible de stimuler l’ovulation dans environ 90 % des cas grâce à une médication appropriée avec de bonnes chances de réussite. Pour cela, la première étape est de diagnostiquer l’anovulation. En général les patientes s’en rendent compte lorsqu’elles décident de fonder une famille, et à ce moment le temps leur est compté. Et ceci n’est pas toujours facile car certaines femmes ont quand même leurs règles plus ou moins régulièrement. 
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RÉSUMÉ :
La plupart des conséquences de l’obésité sur la santé sont bien connues : augmentation du risque cardiovasculaire, du diabète de type 2 et des troubles ostéo-articulaires, pour n’en nommer que quelques-unes. Toutefois, l’impact négatif de la surcharge pondérale sur le système reproducteur est beaucoup moins médiatisé. On sait cependant que le surplus de poids a des effets négatifs significatifs sur la fertilité, tant chez la femme que chez l’homme. En effet, l’obésité est associée à une diminution des conceptions spontanées, à une augmentation des avortements spontanés et a également un impact négatif sur la santé à long terme de la mère et du bébé. Or, avec la tendance croissante de l’obésité à toucher des populations de plus en plus jeunes, il y a fort à parier que la prévalence des troubles de la reproduction qui y sont associés augmentera rapidement au cours des prochaines décennies. Cet article vise à expliquer les impacts de l’obésité sur la fertilité, ainsi qu’à discuter des voies possibles pour les prévenir.
PATHOS-PHYSIOLOGIE DES EFFETS DE L’OBÉSITÉ SUR LA REPRODUCTION
Les anomalies reproductives liées à l’obésité surviennent plus fréquemment lorsque la surcharge pondérale est viscérale, ce qui suggère un rôle important de la résistance à l’insuline sous-jacente. On sait déjà que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la première cause d’infertilité chez la femme, est une pathologie associée à la résistance à l’insuline qui est plus fréquente chez les femmes obèses. L’insuline stimule les cellules de la thèque ovarienne à produire des androgènes et inhibe la production hépatique de la sex hormone-binding globulin (SHBG),augmentant ainsi la concentration de testostérone libre. L’augmentation des androgènes inhibe directement l’ovulation en provoquant une atrésie prématurée des follicules, mais également indirectement via leur conversion périphérique en œstrogènes, ce qui inhibe la sécrétion de gonadotrophines centrales.
La diminution des conceptions associée à l’obésité n’est cependant pas seulement expliquée par l’anovulation, car même les femmes obèses avec ovulation normale présentent une fertilité diminuée. Une hypothèse plausible serait une altération de la qualité ovocytaire et endométriale secondaire aux androgènes et à l’hyperinsulinémie. Lorsque la surcharge pondérale s’accompagne d’une résistance à l’insuline, on observe également une augmentation des fausses couches.
Chez l’homme, l’obésité est associée à une diminution de la spermatogenèse et à une incidence augmentée de dysfonction érectile. L’augmentation du poids entraîne une diminution de la SHBG et de la testostérone totale ; l’effet sur la testostérone libre est donc négligeable. Cependant, la surcharge pondérale est aussi associée à une augmentation de la production d’estradiol, ce qui diminue le ratio androgènes/estradiol et pourrait contribuer à l’oligospermie et à la dysfonction érectile. De plus, l’obésité pourrait jouer un effet direct au niveau testiculaire en produisant une augmentation de chaleur locale.

L'obésité et les fonctions de reproduction

La relation entre l'obésité et les fonctions de reproduction est connue depuis de nombreuses années et est toujours à l’étude. Les effets négatifs de l'obésité sur les conséquences sur la reproduction sont bien connus. Cependant, il est difficile de décrire le mécanisme de la façon dont l'obésité affecte le système reproducteur, car il est complexe et multifactoriel. Plusieurs mécanismes sont impliqués dans la relation entre fertilité et obésité. La résistance à l'insuline et les niveaux de leptine sont augmentés et une hyperandrogénémie survient chez les femmes obèses. De même, l'anovulation, les modifications des taux d'adipokine et de l'axe HPG ainsi que la stéroïdogenèse chez les femmes obèses affectent le système reproducteur.
En raison de la baisse des taux de grossesse, de la fréquence accrue des fausses couches et des complications de la grossesse, le taux de naissances vivantes diminue chez les femmes obèses, selon leur conception naturelle ou assistée. L'obésité peut altérer les fonctions de reproduction en affectant à la fois les ovaires et l’endomètre. L'axe HPG se détériore en raison de modifications des niveaux hormonaux et de certains substrats. Les niveaux d'hormone lutéinisante (LH), d'androstènedi-one, d'estrone, d'insuline, de triglycérides et de lipoprotéines de très faible densité sont augmentés et les niveaux de lipoprotéines de haute densité sont diminués chez les femmes obèses. En raison de ces changements, l’axe HPG se détériore et différents effets gynécologiques se produisent.
IMPACT DE L’OBÉSITÉ SUR LA FERTILITÉ
L’obésité touche donc plusieurs aspects de la fertilité. Les hommes obèses présentent une oligospermie et une augmentation des dysfonctions érectiles. Les femmes obèses présentent un risque accru de SOPK et d’anovulation, une diminution des chances de conception malgré une ovulation normale et une augmentation des avortements spontanés . De plus, une grossesse chez une patiente obèse présente des risques de santé augmentés pour la mère et son bébé. En effet, l’obésité durant la grossesse augmente le risque d’hypertension, de prééclampsie, d’accouchement prématuré, de diabète gestationnel, de troubles thrombo-emboliques et de césariennes chez la mère en plus de favoriser la macrosomie, les décès périnatals et les malformations congénitales chez le bébé et de prédisposer l’enfant à l’obésité plus tard. Les chances de mener une grossesse à terme sans complication sont donc grandement diminuées chez un couple obèse 
Surpoids,obésité et conception: les mécanismes chez l’homme
Chez l’homme, l’obésité peut affecter la production de testostérone et par ce biais entrainer des troubles de l’érection. L’excès pondéral entrainerait également une baisse des hormones LH et FSH, avec des conséquences sur la qualité et la quantité des spermatozoïdes.

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