l’anovulation et l' OBÉSITÉ
Un cycle menstruel anovulatoire (anovulation) est un cycle durant lequel aucun ovocyte n’est libéré
par les ovaires. Il n’y a donc pas
d’ovulation. Il est bon à savoir que
ceci ne soit pas nécessairement caractéristique de la ménopause. Toutes les femmes n’ovulent pas systématiquement lors
de chaque cycle menstruel. Cependant, il est possible de stimuler l’ovulation
dans environ 90 % des cas grâce à une médication appropriée avec de bonnes chances de réussite. Pour
cela, la première étape est de diagnostiquer l’anovulation. En général les
patientes s’en rendent compte lorsqu’elles décident de fonder une famille, et à
ce moment le temps leur est compté. Et ceci n’est pas toujours facile car
certaines femmes ont quand même leurs règles plus ou moins régulièrement.
C’est ainsi
que pour remédier à ses différents changement et a se mal que les experts en
santé de dawabio après mainte recherche
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RÉSUMÉ :
La
plupart des conséquences de l’obésité sur la santé sont bien connues :
augmentation du risque cardiovasculaire, du diabète de type 2 et des troubles
ostéo-articulaires, pour n’en nommer que quelques-unes. Toutefois, l’impact
négatif de la surcharge pondérale sur le système reproducteur est beaucoup
moins médiatisé. On sait cependant que le surplus de poids a des effets
négatifs significatifs sur la fertilité, tant chez la femme que chez l’homme.
En effet, l’obésité est associée à une diminution des conceptions spontanées, à
une augmentation des avortements spontanés et a également un impact négatif sur
la santé à long terme de la mère et du bébé. Or,
avec la tendance croissante de l’obésité à toucher des populations de plus en
plus jeunes, il y a fort à parier que la prévalence des troubles de la
reproduction qui y sont associés augmentera rapidement au cours des prochaines
décennies. Cet article vise à expliquer les impacts de l’obésité sur la
fertilité, ainsi qu’à discuter des voies possibles pour les prévenir.
PATHOS-PHYSIOLOGIE DES EFFETS
DE L’OBÉSITÉ SUR LA REPRODUCTION
Les
anomalies reproductives liées à l’obésité surviennent plus fréquemment lorsque
la surcharge pondérale est viscérale, ce qui suggère un rôle important de la
résistance à l’insuline sous-jacente. On sait déjà que le syndrome des ovaires
polykystiques (SOPK), la première cause d’infertilité chez la femme, est une
pathologie associée à la résistance à l’insuline qui est plus fréquente chez
les femmes obèses. L’insuline stimule les cellules de la thèque ovarienne à
produire des androgènes et
inhibe la production hépatique de la sex hormone-binding globulin (SHBG),augmentant
ainsi la concentration de testostérone libre. L’augmentation des androgènes
inhibe directement l’ovulation en provoquant une atrésie prématurée des
follicules, mais
également indirectement via leur conversion périphérique en œstrogènes, ce qui
inhibe la sécrétion de gonadotrophines centrales.
La
diminution des conceptions associée à l’obésité n’est cependant pas seulement
expliquée par l’anovulation, car même les femmes obèses avec ovulation normale
présentent une fertilité diminuée. Une hypothèse plausible serait une
altération de la qualité ovocytaire et endométriale secondaire aux androgènes
et à l’hyperinsulinémie. Lorsque
la surcharge pondérale s’accompagne d’une résistance à l’insuline, on observe
également une augmentation des fausses couches.
Chez l’homme, l’obésité est
associée à une diminution de la spermatogenèse et à une incidence augmentée de
dysfonction érectile. L’augmentation du poids entraîne une diminution de la
SHBG et de la testostérone totale ; l’effet sur la testostérone libre est donc
négligeable. Cependant, la surcharge pondérale est aussi associée à une augmentation
de la production d’estradiol, ce qui diminue le ratio androgènes/estradiol et
pourrait contribuer à l’oligospermie et
à la dysfonction érectile. De plus, l’obésité pourrait jouer un effet direct au
niveau testiculaire en produisant une augmentation de chaleur locale.
L'obésité
et les fonctions de reproduction
La relation entre
l'obésité et les fonctions de reproduction est connue depuis de nombreuses
années et est toujours à l’étude. Les effets négatifs de l'obésité sur les
conséquences sur la reproduction sont bien connus. Cependant, il est
difficile de décrire le mécanisme de la façon dont l'obésité affecte le système
reproducteur, car il est complexe et multifactoriel. Plusieurs mécanismes
sont impliqués dans la relation entre fertilité et obésité. La résistance
à l'insuline et les niveaux de leptine sont augmentés et une hyperandrogénémie
survient chez les femmes obèses. De même, l'anovulation, les modifications
des taux d'adipokine et de l'axe HPG ainsi que la stéroïdogenèse chez les
femmes obèses affectent le système reproducteur.
En raison de la
baisse des taux de grossesse, de la fréquence accrue des fausses couches et des
complications de la grossesse, le taux de naissances vivantes diminue chez les
femmes obèses, selon leur conception naturelle ou assistée. L'obésité peut
altérer les fonctions de reproduction en affectant à la fois les ovaires et l’endomètre. L'axe
HPG se détériore en raison de modifications des niveaux hormonaux et de
certains substrats. Les niveaux d'hormone lutéinisante (LH),
d'androstènedi-one, d'estrone, d'insuline, de triglycérides et de lipoprotéines
de très faible densité sont augmentés et les niveaux de lipoprotéines de haute
densité sont diminués chez les femmes obèses. En raison de ces
changements, l’axe HPG se détériore et différents effets gynécologiques se produisent.
IMPACT DE L’OBÉSITÉ SUR LA
FERTILITÉ
L’obésité
touche donc plusieurs aspects de la fertilité. Les hommes obèses présentent une
oligospermie et une augmentation des dysfonctions érectiles. Les femmes obèses
présentent un risque accru de SOPK et d’anovulation, une diminution des chances
de conception malgré une ovulation normale et une augmentation des avortements
spontanés . De plus, une grossesse chez une patiente obèse présente des risques
de santé augmentés pour la mère et son bébé. En effet, l’obésité durant la
grossesse augmente le risque d’hypertension, de prééclampsie, d’accouchement
prématuré, de diabète gestationnel, de troubles thrombo-emboliques et de
césariennes chez la mère en plus de favoriser la macrosomie, les décès
périnatals et les malformations congénitales chez le bébé et de prédisposer
l’enfant à l’obésité plus tard. Les
chances de mener une grossesse à terme sans complication sont donc grandement
diminuées chez un couple obèse
Surpoids,obésité et conception: les mécanismes chez l’homme
Chez l’homme, l’obésité peut affecter la production de testostérone et par ce biais entrainer des troubles de l’érection. L’excès pondéral entrainerait également une baisse des hormones LH et FSH, avec des conséquences sur la qualité et la quantité des spermatozoïdes.
Chez l’homme, l’obésité peut affecter la production de testostérone et par ce biais entrainer des troubles de l’érection. L’excès pondéral entrainerait également une baisse des hormones LH et FSH, avec des conséquences sur la qualité et la quantité des spermatozoïdes.
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