LES POLYPES UTERIN ET LE CANCER
Un polype peut
parfois ressembler à un fibrome utérin (polype fibreux) ou à
un cancer de l'endomètre (polype atypique, irrégulier). A
l'inverse, un cancer de l'endomètre peut parfois ressembler à
un polype. ... L'association d'un polype à un cancer de
l'endomètre est plus fréquente après la ménopause. Les
polypes utérins sont des excroissances qui se développent au dépends de la
muqueuse du corps utérin (endomètre) ou au dépens de la muqueuse du col utérin.
Pendant de longues années, les
traitements à base de plantes étaient les seuls proposés aux patients. C’est
dans cette optique, afin de vous soulager et d’éradiquer les polypes utérin que
les experts en santé de dawabio vous propose une solution à base de plante
médicinale pour soigner ce mal .cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel.
Ces
excroissances sont des tumeurs bénignes. Elles peuvent être uniques ou
multiples. Un polype peut être « pédiculé » (comportant un pied
d’insertion) ou sessile (large base d’implantation). Il peut être
"fibreux" ou "muqueux". Par définition, le développement
d’un polype se fait aux dépens d’une muqueuse. Voilà pourquoi, en
plus de l’utérus, certains organes ou zones du corps humain peuvent être
envahis par ce type de tumeur comme la vessie, le côlon, l’estomac,
le vagin, etc.
Les polypes
utérins sont des excroissances attachées à la paroi interne de l'utérus qui
s'étendent dans la cavité utérine. La prolifération cellulaire dans la
muqueuse utérine (endomètre) entraîne la formation de polypes utérins,
également appelés polypes endométriaux. Ces polypes sont généralement non
cancéreux (bénins), bien que certains puissent être cancéreux ou se transformer
en cancer (polypes précancéreux).
Un polype
utérin peut avoir l’aspect d’un fibrome ou
d’une tumeur cancéreuse, il faut donc être vigilant pour ne pas se tromper de
diagnostic. La cancérisation du polype est possible.
Tous les
examens réalisés devraient démontrer si les polypes utérins sont bénins ou non.
Ainsi, après avoir procédé à l’ablation de ces excroissances, une analyse
complète de celles-ci est requise. Les femmes ménopausées sont
sujettes au cancer de l’endomètre combiné à des polypes utérins.
Deux formes
de traitement sont possibles pour traiter les polypes, le choix repose sur leur
bénignité, leur taille, leur aspect, etc. Ceux qui sont petits et moins
inquiétants peuvent disparaître à la suite d’un traitement médicamenteux
hormonal. Par ce traitement, la patiente prend des progestatifs. Dans la
plupart des cas, l’hystéroscopie opératoire est nécessaire, elle
consiste en l’ablation des polypes. Cette forme de traitement doit être
effectuée avec beaucoup de précautions, surtout chez les femmes qui désirent
avoir des enfants ultérieurement. Pour les femmes ménopausées, les risques de
récidives étant importants, l’endométrectomie est recommandée
Le cancer de
l’endomètre est un cancer de l’intérieur de l’utérus, l’endomètre étant la
muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Chez les femmes atteintes d’un
cancer à ce niveau, les cellules de l’endomètre se multiplient de façon
anormale. Le cancer de l’endomètre survient généralement après la ménopause,
mais 10 à 15 % des cas concernent les femmes non ménopausées dont 2 à 5 % des
femmes de moins de 40 ans.
Une
proportion importante des cancers de l’endomètre serait attribuable à
un excès d’hormones oestrogènes produits par les ovaires ou
apportés par l’extérieur.. Les ovaires produisent 2 types d’hormones
durant le cycle féminin : des oestrogènes et
de la progestérone. Ces hormones agissent sur
l’endomètre tout au long du cycle, en stimulant sa croissance puis son
expulsion au moment des règles. Un excès d’hormones oestrogènes créerait un
déséquilibre propice à la croissance mal contrôlée de cellules de l’endomètre.
Plusieurs
facteurs peuvent accroître le taux d’oestrogènes, comme l’obésité ou une hormonothérapie aux
oestrogènes seuls. Ce type d’hormonothérapie est pour cette raison réservé aux
femmes ayant subi l’ablation de l’utérus ou hystérectomie qui ne risquent plus
d’avoir un cancer de l’endomètre. Pour en savoir plus, consulter les
sections Personnes
à risque et Facteurs de risque.
Pour
certaines femmes cependant, le cancer de l’endomètre ne semble pas provoqué par
un taux plus élevé d’oestrogènes.
D’autres
causes sont impliquées dans le cancer de l’endomètre, comme l’âge avancé, le
surpoids ou l’obésité, la génétique, l’hypertension…
Parfois, le
cancer survient sans que l’on puisse identifier de facteur de risque.
Comme toute
muqueuse, l’endomètre est constitué de cellules de surface appelées
« épithéliales » et d’un tissu de soutien, le « chorion ».
Plus de 90% des tumeurs de l’endomètre sont développées au dépend de
l’épithélium. Cette catégorie regroupe les lésions cancéreuses comme les
adénocarcinomes et les carcinosarcomes, les lésions pré-cancéreuses comme les
hyperplasies atypiques, les polypes de l’endomètre et les lésions induites par
le tamoxifène. Les adénocarcinomes, forme la plus répandue, sont développés à
partir des cellules épithéliales type « glandulaires
Autres facteurs métaboliques :
diabète et charge glycémique
Le diabète est
un facteur de risque de cancer de l’endomètre. Le risque de développer ce
cancer est deux fois plus élevé (risque relatif significatif) chez les
patientes diabétiques que chez les personnes non diabétiques (Larsson, 2006).
C’est le
fait de développer une résistance à l’insuline qui est responsable de
l’augmentation du risque de cancer. L’insuline est alors en quantité importante
dans le sang et va pouvoir stimuler des facteurs de croissance agissant sur
l’endomètre. Les mécanismes précis ne sont pas bien connus. Ceci est confirmé
dans le rapport de 2013 de la WCRF/AIRC. Ce même rapport international a
également mis en évidence que l’augmentation de la charge glycémique (qui
estime la capacité des aliments consommés à augmenter le glucose sanguin) est
un facteur de risque de cancer de l’endomètre avec un niveau de preuve
scientifique probable compte tenu des données scientifiques actuelles ;
celles-ci n’étant pas aussi probantes que pour l’obésité. Le résultat à long
terme est une augmentation du taux sanguin d’insuline avec les mêmes mécanismes
d’action que pour le diabète.
L’âge à la
puberté détermine le moment où les ovaires commencent à produire les œstrogènes
et la ménopause le moment où elles arrêtent d’en produite. Une puberté plus
précoce ou une ménopause tardive exposent donc une femme aux œstrogènes pendant
une plus longue période de sa vie, donc représentent un facteur de risque.
Le cycle
menstruel des femmes connaît une période pendant laquelle la zone fonctionnelle
de l’endomètre s’affaisse. Afin d’accueillir le futur ovule fécondé,
l’endomètre doit se régénérer. Pour cela, les œstrogènes jouent un rôle de
stimulation de la croissance cellulaire de l’endomètre.
Lors d’une
grossesse, il n’y a plus d’ovulation pendant 9 mois. La stimulation
d’œstrogènes ne s’arrête pas pour autant, mais est bien moins importante que
s’il y avait eu 9 cycles ovariens. Ainsi, les femmes n’ayant pas d’enfant sont
exposées à des quantités plus grandes d’œstrogènes : ceci est considéré
comme un facteur de risque du développement du cancer de l’endomètre (Lochen,
1997).
Voilà en
quelque sorte comment polype peut-être à l’ origine d’un cancer ou de divers
tumeurs.
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