jeudi 5 décembre 2019

INFECTION VIRALE ET GROSSESSE


INFECTION VIRALE ET GROSSESSE

Infection virale et grossesse

Si vous êtes enceinte, vous devez vous méfier des infections et maladies infectieuses. Le système immunitaire des bébés en gestation et des nouveaux-nés est plus faible que celui des autres enfants et des adultes, ce qui le rend très susceptible à l’infection.Consultez le traitement naturel que fournit les experts de Dawasanté contre les infections virales au cours de la grossesse.

Varicelle

La varicelle est une infection au virus varicelle-zona. Si une femme contracte la varicelle au début de sa grossesse, le virus peut traverser la barrière placentaire et provoquer des déficiences de naissance chez le bébé en développement. Ces au virus de la varicelle juste avant ou pendant l’accouchement, de graves conséquences peuvent en découler; le virus peut aussi provoquer une maladie du système nerveux central.
Les femmes qui ont déjà eu la varicelle sont immunisées et ne seront pas infectées par le virus pendant leur grossesse. Celles qui n’ont jamais eu la varicelle peuvent recourir à la vaccination. Cependant, le vaccin contre la varicelle n’est pas recommandé si la femme est déjà enceinte. Si vous n’êtes pas encore enceinte, faites-vous vacciner avant de le devenir. Le vaccin peut être administré jusqu’à un mois avant la grossesse. Cliquer sur l'image ci-dessous pour decouvrir le traitement 


Cytomégalovirus

L’infection au cytomégalovirus (CMV) est très commune. Le CMV se transmet par les rapports sexuels ou le contact avec l’urine ou la salive de la personne infectée. Le CMV peut aussi se transmettre de la mère au bébé au cours de la grossesse.
Environ 1 à 4 % des femmes enceintes sont infectées au CMV. Dans quasiment la moitié des cas, la maladie est transmise par la mère au bébé en gestation. Sur l’ensemble des bébés infectés pendant la grossesse, 10 % d’entre eux ont des anomalies congénitales à la naissance, et jusqu’à 15 % développent des troubles plus tard. Sont à risque le cerveau, les yeux, le foie, la rate, le sang et la peau, surtout si la mère contracte l’infection au CMV avant la 20è semaine de grossesse. À long terme, les conséquences sont, entre autres, les suivantes :
  • déficience auditive
  • arriération mentale
  • retard du développement
  • déficience visuelle
À l’heure actuelle, il n’existe aucun vaccin ou traitement contre le CMV, par contre la médécine alternative possede un remède très efficace contre le CMV.C'est le cas des experts de Dawasanté. Si vous avez contracté la maladie, plusieurs moyens vous permettront de savoir si votre bébé en gestation a été infecté. L’amniocentèse permet de détecter la présence de l’infection, mais elle ne fournit aucune information sur sa sévérité. Si des signes visibles d’un retard du développement existent, ils apparaîtront éventuellement sur une échographie. Par ailleurs, il est possible d’évaluer l’état actuel du bébé au moyen d’analyses de sang.
C’est notamment dans les garderies et parmi les travailleurs de la santé que les risques d’une infection au CMV sont les plus élevés. Pour prévenir l’infection au CMV, lavez-vous les mains fréquemment. Les personnes qui sont à risque devraient porter des gants pour se prémunir contre la maladie.

Infections entérovirales

Les entérovirus sont un sous-groupe de virus comprenant l’hépatite, le virus de Coxsackie et le poliovirus. Ils peuvent provoquer des infections généralisées du système nerveux central, de la peau, du cœur et des poumons.

Hépatite A

L’hépatite A est une infection virale très commune, habituellement légère, qui se transmet au contact d’excréments contaminés. L’hépatite A se manifeste par une jaunisse, de la fatigue, des douleurs abdominales, une perte d’appétit, des nausées, de la diarrhée et de la fièvre. Toutefois, maintes personnes contaminées à l’hépatite A ne présentent pas de symptômes. Ce n’est pas une infection à long terme et il ne semble pas qu’elle soit transmise de la mère au bébé. Pour prévenir l’hépatite A, lavez-vous toujours les mains avant de quitter les toilettes, après avoir changé une couche de bébé et avant de manger, et songez à vous faire vacciner contre l’hépatite A.

Hépatite B

L’hépatite B est une maladie grave qui s’attaque au foie. Elle se manifeste par une jaunisse, de la fatigue, des douleurs abdominales, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements et des douleurs articulaires. À long terme, l’hépatite B cause une infection à vie, des cicatrices au foie, le cancer du foie, une insuffisance hépatique et la mort.
L’hépatite B se transmet par les rapports sexuels et le partage de seringues et la mère transmet cette maladie au bébé au court de l’accouchement. Quatre-vingt-dix pour cent des bébés infectés à la naissance développeront une forme chronique d’hépatite B. De 15 à 20 % des personnes atteintes de l’infection mourront d’une maladie du foie.
Voici des directives générales pour réduire le risque de contracter l’hépatite B :
  • se faire vacciner contre l’hépatite B
  • utiliser des contraceptifs en cas de rapports sexuels
  • ne pas partager les seringues
  • ne pas partager les articles de soins personnels tels que les brosses à dents ou les rasoirs
  • éviter les tatouages et les perçages corporels, ou s’assurer que l’artiste ou le perceur suit de bonnes pratiques d’hygiène
Touts les femmes enceintes devraient faire l’objet d’un test de dépistage de l’hépatite B et devraient songer à se faire vacciner contre la maladie. Le vaccin peut être administré pendant la grossesse. Les enfants nés de mères infectées à l’hépatite B devraient recevoir dans les 12 heures qui suivent leur naissance à la fois l’immunoglobuline antihépatitique B et le vaccin contre l’hépatite B. Cela permet de réduite la probabilité d’une transmission de la maladie au bébé. Bon nombre de médicaments sont utilisés pour traiter l’hépatite B, mais leur administration pendant la grossesse n’est pas approuvée. Consulter le traitement naturel contre les hepatites en cliquant sur l'image ci-dessous 
INFECTION VIRALES ET GROSSESSE

Virus Coxsackie

Une infection au virus Coxsackie pendant la grossesse pose un sérieux problème car elle peut être fatale au bébé en gestation tout en ne provoquant que des symptômes secondaires chez la mère. Ce virus peut entraîner une hépatite, une inflammation du muscle cardiaque appelée myocardite et une inflammation du cerveau et de la moelle épinière, le tout pouvant provoquer la mort du bébé en gestation. À elle seule, l’infection au virus Coxsackie peut nuire au bébé en gestation et provoquer des déficiences de naissance.

Poliovirus

La plupart des infections au poliovirus sont légères, mais les femmes enceintes sont apparemment plus susceptibles à la poliomyélite et courent de plus grands risques d’en mourir. L’infection au poliovirus affecte le système nerveux central et se manifeste par des symptômes allant de maux de tête à la paralysie. Cela dit, les femmes enceintes voyageant dans des régions du monde où le taux de poliomyélite est élevé sont exhortées à opter pour le vaccin inactivé contre la poliomyélite.

Virus de l’herpès simplex

Le virus de l’herpès simplex, ou herpès en abrégé, est une maladie sexuellement transmissible qui peut se transmettre de la mère au bébé pendant l’accouchement.
L’herpès se manifeste entre autres par des plaies sur les organes génitaux, des démangeaisons, une miction douloureuse, des pertes vaginales et des ganglions douloureux dans l’aine. Elle peut également se manifester par de la fièvre et des douleurs générales. Les éruptions vont et viennent au fil du temps. Certaines femmes n’ont de l’herpès que sur le col utérin, auquel cas les symptômes sont peu nombreux ou inexistants. Bien que la mère n’ait souvent que des symptômes relativement légers, une infection au virus de l’herpès peut avoir de graves conséquences sur les nouveaux-nés, car leur système immunitaire n’est pas encore pleinement développé. On proposera possiblement aux femmes qui ont des antécédents d’herpès de prendre des médicaments à titre préventif un mois avant la date d’accouchement prévue, afin de réduire le risque de transmission au bébé.
Si une femme présente des lésions d’herpès vers la période prévue de son accouchement, il serait préférable que le bébé naisse par césarienne, car cela réduira considérablement le risque qu’il contracte la maladie. De plus, si les membranes fœtales de la femme enceinte se rompent mais que le travail n’a pas commencé six heures plus tard, une césarienne sera pratiquée. En effet, le sac amniotique protège le bébé en gestation; un fois rompu, cette protection disparaît et le risque d’infection se multiple.
Les nouveaux-nés de mères atteintes d’herpès sont habituellement isolées des autres nouveaux-nés pour prévenir la propagation de l’infection. En cas d’infection, on administre éventuellement au nouveau-né un médicament antiviral pour traiter l’infection au virus de l’herpès simplex. 

VIH : Virus de l'immunodéficience humaine

Le VIH est le virus qui cause le syndrome d'immunodéficience acquise (sida). Le sida est une maladie grave en vertu de laquelle le système immunitaire se dérègle et ne réagit plus aux infections comme à l’accoutumée. Les personnes atteintes du sida développent des infections récurrentes et graves telles que la pneumonie. Le VIH est transmis par contact sexuel, les transfusions sanguines, le partage de seringues et par la mère à son enfant. Le bébé peut contracter le VIH de sa mère pendant la grossesse, au cours de l’accouchement et par l’allaitement.
De nos jours, une femme atteinte du VIH peut donner naissance à un bébé en bonne santé. D’abord et avant tout, il est impératif de détecter la maladie et de la diagnostiquer. On encourage vivement toutes les femmes enceintes à effectuer un dépistage du VIH, qu’elles soient ou non à haut risque pour la maladie. Il est important que votre état sérologique vis-à-vis du VIH soit déterminé dès que vous tombez enceinte.
La première étape consiste à vérifier minutieusement l’état immunitaire de la femme par des « tests de la charge virale ». Ces analyses sanguines permettent de connaître la quantité de virus dans le sang. C’est alors que l’on établit une thérapie pharmacologique pour la patiente, en vertu de laquelle différents médicaments servant différentes fins lui sont administrés; cette thérapie est appelée Traitement antirétroviral hautement actif (HAART). Il est très important que la femme suive la thérapie à la lettre. Si elle oublie de prendre ses médicaments tel que prescrits, le VIH peut devenir pharmacorésistant. Au moment d’établir la stratégie de pharmacothérapie, le médecin évaluera les risques que chaque médicament fait encourir au bébé en gestation. Certains médicaments sont plus dangereux que d’autres.
Une fois la thérapie amorcée, la charge virale est analysée une fois par mois, jusqu’à ce que le virus disparaisse du sang. Cela prend habituellement six mois ou à peu près. Après ce laps de temps, si le virus est toujours détecté dans le sang, une nouvelle thérapie devra être établie. Dès que le virus disparaît du sang, les tests de la charge virale sont effectués tous les deux à trois mois.
Les taux de transmission de la maladie de la mère au bébé sont liés aux charges virales. Plus la charge virale est élevée, plus le taux de transmission augmente. Dans le cadre d’une grossesse, l’objectif est de maintenir la charge virale en dessous de 1 000. Si la mère a une charge virale supérieure à 1 000, la probabilité qu’elle transmette la maladie au bébé est plus élevée en cas d’accouchement vaginal et une césarienne pourrait être requise. Il est possible que des médicaments soient administrés au bébé pendant l’accouchement et après sa naissance.
Dans 14 % des cas, les mères infectées par le VIH transmettent la maladie à leurs bébés par l’allaitement. Voici les recommandations en matière d’allaitement promulguées par l’Organisation mondiale de la Santé.
  • Quand l’alimentation de substitution est acceptable, praticable, financièrement abordable, sûre et durable, il est préférable que la mère séropositive évite entièrement d’allaiter son nourrisson au sein.
  • Sinon, il est conseillé de pratiquer l’allaitement au sein exclusif pendant les premiers mois du nourrisson.
  • Pour réduire à un minimum le risque de transmission du VIH, il faut cesser l’allaitement au sein dès que possible, compte tenu des circonstances locales, de la situation de la mère et des risques que présente l’alimentation de substitution (y compris les infections autres que celle que provoque le VIH, et la malnutrition).
  • Quand la mère séropositive décide de ne pas allaiter son nourrisson dès sa naissance ou cesse de le faire plus tard, elle doit bénéficier de conseils et d’un soutien spécifiques durant au moins les deux premières années de son enfant pour que l’alimentation de substitution soit appropriée. Il convient de réaliser des programmes destinés à améliorer les conditions pour que l’alimentation de substitution présente le moins de danger possible pour les mères séropositives et leurs proches.

Grippe

L’influenza, ou « grippe » est causée par un virus de la famille des Orthomyxovirus. D’ordinaire, la grippe n’est pas grave, mais parfois, elle peut provoquer une pneumonie, or cette maladie peut sérieusement menacer la santé de la mère. Rien ne prouve que la grippe cause des déficiences de naissance.
Si vous êtes enceinte et souffrez d’un trouble médical sous-jacent, on recommande l’administration d’un vaccin contre l’influenza appelé vaccin anti-grippal. Le vaccin anti-grippal peut être administré en toute sécurité tout au long de la grossesse.

Rougeole

La plupart des adultes sont immunisés contre la rougeole, soit parce qu’ils l’ont déjà contracté, soit parce qu’ils ont été vaccinés contre la maladie. Toutefois, si vous n’êtes pas immunisée contre la rougeole, vous pourriez la contracter pendant la grossesse. Si vous avez la rougeole pendant votre grossesse, le risque de donner naissance à un bébé ayant un poids insuffisant à la naissance est plus élevé. Si vous contractez la rougeole peu avant l’accouchement, il y a un haut risque que votre nouveau-né contracte la maladie lui aussi, surtout s’il naît prématurément.
Le vaccin contre la rougeole ne peut pas être administré pendant la grossesse. Comme pour la varicelle, il est préférable de se faire vacciner avant de devenir enceinte.

Cinquième maladie de l’enfant

La 5è maladie de l’enfant est causée par le parvovirus B19 humain. Cette maladie se manifeste typiquement par des éruptions de couleur rouge vif sur le visage. Elle peut également provoquer une légère fièvre, un mal de gorge, des symptômes similaires à ceux de la grippe et des douleurs articulaires. Ce virus est capable de traverser la barrière placentaire et il est susceptible, quoique rarement, de provoquer une fausse couche ou la mort du bébé. Un nouveau-né infecté par la 5è maladie de l’enfant est susceptible de souffrir d’une inflammation du cœur appelée myocarde. Le virus peut également empêcher la moelle osseuse de fabriquer des globules rouges, entraînant une anémie et, partant, la nécessité de transfuser le bébé. En outre, la 5è maladie de l’enfant peut provoquer un trouble appelé anasarque, lequel se produit lorsque les tissus du bébé se remplissent de liquides, entraînant sa mort éventuelle.
Vous pouvez recourir à une analyse de sang pour savoir si vous avez déjà eu la 5è maladie de l’enfant, auquel cas vous seriez immunisée contre la maladie. À l’heure actuelle, il n’existe ni vaccin ni médicament pour prévenir ou soigner la 5è maladie de l’enfant. Si vous contractez la maladie pendant votre grossesse, vous pouvez recourir à l’échographie pour détecter la présence d’anasarque. Il est possible qu’une série d’échographies vous soit prescrite pendant quelques mois, en vue de surveiller la situation et de déterminer la nécessité de transfuser le bébé en gestation.

Rubéole

Dans les pays développés, la rubéole a quasiment disparu grâce à l’immunisation. Toutefois, elle persiste dans une moindre mesure. La rubéole peut provoquer une fausse couche ou la mort du bébé et on la considère comme l’un des tératogènes les plus importants en période de grossesse. Dans près de 80 % des cas, les femmes atteintes de rubéole dans les 12 premières semaines de grossesse donnent naissance à un bébé atteint d’une infection congénitale. À la 14è semaine, le taux diminue, passant à 52 % et dès le deuxième trimestre, le taux est de 25 %. Il est très difficile de diagnostiquer la rubéole car elle présente des symptômes similaires à ceux d’autres maladies. Par ailleurs, le diagnostic de la rubéole au moyen d’une analyse de sang peut s’avérer assez compliqué.
Voici les déficiences de naissance ou les anomalies congénitales pouvant toucher le bébé en gestation d’une mère infectée par la rubéole :
  • des lésions oculaires telles que la cataracte ou le glaucome
  • une maladie cardiaque
  • de la surdité
  • des anomalies du système nerveux central
  • une restriction de la croissance fœtale
  • une thrombocytopénie, caractérisée par une insuffisance des plaquettes sanguines
  • de l’anémie, caractérisée un faible taux de fer dans les globules rouges
  • une hépatite
  • une jaunisse
  • une inflammation chronique des poumons appelée pneumonite
  • une transformation osseuse
  • des anomalies chromosomiques
Les nouveaux-nés qui ont contracté la rubéole en cours de grossesse sont contagieux pendant des mois après leur naissance. Ils peuvent ainsi transmettre l’infection à d’autres enfants et aux adultes prédisposés avec lesquels ils entrent en contact.
Le vaccin contre la rubéole devrait être administré à toutes les femmes en âge de procréer, sauf si elles sont immunisées. Il faut éviter la vaccination un peu avant et un peu après la grossesse car le vaccin contient un virus actif. Étant donné que jusqu’à un tiers des rubéoles congénitales sont contractées à la seconde grossesse et après, toutes les femmes susceptibles d’avoir cette maladie pendant leur grossesse devraient être vaccinées dès que possible après l’accouchement.


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