LES DIFFÉRENTES SORTES DE SCLEROSES
EN
PLAQUE
Maladie
auto-immune, la sclérose en plaques affecte le système nerveux central. Ce qui
se traduit par des poussées inflammatoires qui peuvent entraîner des troubles
moteurs, visuels ou sensitifs, selon les zones touchées. Entre poussées,
périodes de rémission et phase progressive, tour d’horizon des différentes
formes d’une maladie qui reste toutefois marquée par le sceau de
l’imprévisibilité. D’où une prise en charge au cas par cas, soutenue par un
arsenal thérapeutique qui n’a cessé de s’enrichir au cours des vingt dernières
années.
Pendant de longues années, les
traitements à base de plantes étaient les seuls proposés aux patients. C’est
dans cette optique, afin de vous soulager et d’éradiquer la sclérose en plaque
que les experts en santé de dawabio vous propose une solution à base de plante
médicinale pour soigner ce mal .cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel.
Les types de scléroses :
Type 1 : Poussée-rémission, rémittente
ou cyclique
Cette forme
de sclérose en plaques est la plus commune. Elle se développe par des périodes
de poussées et de rémissions, c’est-à-dire qu’une poussée de symptômes
aggravants surgit durant une période de temps, s’échelonnant entre quelques
semaines à quelques mois, pour ensuite s’estomper partiellement ou totalement.
Type 2 : Progressive primaire
Cette forme
connue mais peu représentée dans la population de gens touchés par la sclérose
en plaque se développe dans une progression lente presque continue à partir du
jour où le patient reçoit son diagnostic.
Type 3 : Progressive secondaire
Cette forme
se découpe en deux phases distinctes. La première phase se caractérise par le
type de poussée-rémission, c’est-à-dire en poussée de symptômes qui s’estompent
partiellement ou totalement après une période de temps. La deuxième phase se
caractérise par une aggravation constante des conditions du patient entrecoupée
de courte période de rémission. Près de la moitié des gens atteints de la
sclérose en plaques qui suivent le développement de poussée-rémission subiront
cette forme de sclérose en plaques moins de dix ans après leur diagnostic.
Type 4 : Progressive récurrente
Cette forme,
la plus rare, observe une évolution uniforme dans la dégradation des conditions
de vie de la personne en plus de poussées occasionnelles.
Pour être
plus explicite dans nos explications :
En dépit de
son caractère hétérogène, la sclérose en plaques se classe en formes cliniques
relativement bien définies. Aujourd’hui, on en compte essentiellement trois.
La forme rémittente avec poussées.
Elle
concerne 80 % des patients au début de la maladie. Et plus
particulièrement la jeune femme de 30 ans, avec un ratio de trois femmes
pour un homme. Les poussées peuvent durer de quelques heures à quelques jours.
"Le ou les symptômes apparus peuvent disparaître complètement et le
patient n’avoir qu’un minimum de handicap résiduel", assure le
Pr Pelletier. Quant à la fréquence des poussées, elle est imprévisible,
avec des intervalles pouvant aller de quelques mois à plusieurs années. Cette
forme d’évolution peut être très variable dans sa durée.
Dans cette
forme de sclérose en plaques on rencontre des rechutes imprévisibles
(exacerbations, attaques), pendant lesquelles de nouveaux symptômes
apparaissent ou les symptômes existants deviennent plus aigus. Cet état est de
durée variable (jours ou mois) et peut être suivi d'une rémission partielle ou
totale. La maladie peut rester inactive pendant des mois ou des années.
Fréquence: environ 25%.
Fréquence: environ 25%.
La forme dite progressive d’emblée
(ou "progressive primaire").
Elle
concerne environ 20 % des patients. Elle survient plus tardivement, après
40 ans et, même, 50 ans. Lorsque la phase de progression se met en
place, l’évolution de la maladie est généralement irréversible. "Si nous
avons énormément progressé en matière de traitements, nous sommes encore
démunis face à la forme progressive. L’évolution de la maladie sera forcément
grave", souligne le Pr Pelletier. Elle se traduit par des atteintes
principalement motrices.
Cette forme
de sclérose en plaques, qui est consécutive à une ou deux attaques avec
rémission totale, ne s'aggrave pas avec le temps et n'entraîne pas d'infirmité
permanente. La sclérose en plaques bénigne n'est reconnaissable que lorsqu'il
n'existe qu'un degré minimum d'infirmité, quelque 10 à 15 ans après le début
des premiers symptômes. La sclérose en plaques bénigne s'accompagne le plus
souvent de symptômes peu sévères (notamment sensitifs).
Fréquence: environ 20%.
Fréquence: environ 20%.
La forme dite secondairement
progressive.
Elle
correspond à l’évolution de la forme rémittente avec poussées, déclare Jean
Pelletier : "Après un certain nombre d’années, les poussées ont
tendance à s’éteindre pour céder la place à une forme progressive". Après
quinze à vingt ans, la moitié des patients quitte la phase rémittente pour
développer cette nouvelle forme de la maladie. Le handicap s’accroît alors
lentement, mais de manière irréversible. L’arrivée des traitements de fond, il
y a une quinzaine d’années, pourrait toutefois modifier l’évolution de la SEP.
"Nous manquons encore de recul, mais tout porte à croire que ce passage à
la forme secondairement progressive pourrait se décaler dans le temps de
manière conséquente", observe le Pr Pelletier.
Chez
certains individus qui avaient à l'origine été atteints de sclérose en plaques rémittente, une infirmité progressive se développe ultérieurement,
indépendamment des poussées, et s'accompagne souvent de récidives surajoutées.
Fréquence: environ 40%.
Fréquence: environ 40%.
LA SCLÉROSE EN PLAQUE TARDIVE
Contrairement
à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas d’âge pour commencer une sclérose
en plaques. Il existe en effet une forme tardive de la SEP, et même très
tardive, qui peut se déclarer après 60 ans. Sans que cela augure, pour
autant, du pire. "Le patient peut en effet commencer une sclérose en
plaques tout à fait classique, celle que l’on appelle rémittente avec poussées",
précise Jean Pelletier. En d’autres termes, un début tardif n’est pas
obligatoirement synonyme de forme progressive d’emblée, particulièrement grave.
Mais même tardive, cette forme de sclérose en plaques était peut-être déjà à
l’œuvre, à bas bruit, avant même que le diagnostic ne soit posé. "La
maladie peut débuter son processus avant même l’expression clinique des
symptômes. Certaines lésions dans le système nerveux central n’entraînent pas
de troubles ou alors des troubles qui ne sont pas des signes objectifs de la
maladie. C’est le cas de la fatigue ou des problèmes d’attention et de
concentration". À noter que cette forme tardive peut aussi s’exprimer très
précocement. À l’autre extrémité, elle touche les enfants ou les adolescents,
qui entreront dans la maladie entre 10 et 15 ans.
Cette forme
de sclérose en plaques se caractérise par une absence de poussées distinctes.
Le patient souffre en revanche d'une installation et d'une aggravation progressive
des symptômes de la maladie. Il y a une accumulation des déficits et des
infirmités, ceux-ci pouvant parfois se stabiliser, ou s'aggraver au cours des
mois et des années.
Fréquence: environ 15%.
Fréquence: environ 15%.
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