jeudi 28 novembre 2019

PSA ET INFECTION URINAIRE


PSA ET INFECTION URINAIRE
 Le PSA (Antigène Spécifique de la Prostate) est une molécule sécrétée exclusivement par la prostate. Elle joue un rôle dans la liquéfaction du sperme après l'éjaculation. Elle passe dans le sang en petite concentration (de l'ordre du nanogramme par ml).
En outre ,chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal. Découvrez le traitement naturel de la prostatite en cliquant sur l'image ci-dessous .

PSA ET INFECTION URINAIRE : Traitement naturel

Une patiente enceinte qui présente une infection urinaire doit être traitée en urgence pour éviter une complication infectieuse avec le risque d’accouchement prématuré ou d’hypertension artérielle. Beaucoup d’antibiotiques sont interdits au cours de la grossesse, et les examens radiologiques sont limités chez la femme enceinte pour ne pas risquer une irradiation du foetus. Le choix du meilleur antibiotique possible dépend du stade de la grossesse, de l’état infectieux et des effets éventuels sur le fœtus.
En cas d'obstruction de l'uretère, le traitement de l'infection nécessite la mise en place d'une sonde urétérale interne jusqu'à l'accouchement.
On estime que 3% des filles et 1% des garçons ont eu une infection urinaire avant l’âge de 11 ans. Chez l’enfant, une infection urinaire est plus souvent en rapport avec une anomalie du système urinaire et des examens complémentaires (échographie, urographie intaveineuse) sont souvent nécessaires.
Chez le jeune enfant, il est parfois difficile de faire le diagnostic d’infection urinaire car l’enfant ne peut évidemment décrire ses troubles et les symptômes chez l’enfant sont souvent atypiques et sans rapport direct avec l’appareil urinaire : nausées, vomissements, altération de l’état général… Parfois, la survenue de fuites urinaires ou une mauvaise odeur des urines peut attirer l’attention.
Les symptômes d’infection urinaire chez l’enfant sont donc souvent méconnus ou attribués à une autre maladie, et l'infection urinaire doit être évoquée quand un petit enfant semble énervé, qu’il ne mange pas normalement, qu’il a une fièvre inexpliquée, des fuites urinaires, ou tout trouble des habitudes urinaires.
Chez le petit enfant, le prélèvement d’urine est fait habituellement par une poche collée.
Les anomalies les plus souvent en cause dans les infections urinaires chez l’enfant sont :
 Reflux vésico-urétéral :
Normalement, l’urine coule des reins dans la vessie et un mécanisme de valve empêche l’urine de remonter de la vessie vers les reins. Parfois ce mécanisme est incompétent et l’urine peut remonter de la vessie vers les uretères et les reins, en particulier quand il existe une duplication complète (2 uretères par rein): cela constitue le reflux vésico-urétéral. Ainsi, une infection initialement vésicale peut se propager aux reins, et donner une infection de celui-ci (pyélonéphrite). Le reflux peut également, mais plus rarement, se manifester à l'âge adulte.
Pour rechercher l’existence d’un reflux vésico-urétéral, on fait un examen radiologique qui s’appelle une cystographie rétrograde. Cet examen consiste à remplir la vessie avec du produit radiologique et de faire des radios pour mettre en évidence un éventuel reflux du produit vers les reins.
 Obstruction congénitale:
Un blocage d’un ou des deux uretères (mégauretère…), ou de l’urètre peut exister de façon congénitale chez l’enfant (valve de l'urètre…), et peut favoriser l’infection urinaire.
Chez l’enfant, le risque d’endommager le rein est particulièrement grand si il existe des infections avec un reflux vésico-urétéral ou une obstruction du système urinaire. Cela peut entraîner des cicatrices sur le rein, une mauvaise croissance des reins, un mauvais fonctionnement du rein avec éventuellement une hypertension artérielle et rarement une insuffisance rénale. Si les infections sont traitées suffisamment tôt et les examens nécessaires faits suffisamment précocement pour pouvoir traiter toute anomalie grave, la fonction des reins peut être sauvegardée.
Causée par le bacille de la tuberculose qui, après une infection pulmonaire initiale, migre vers le rein et/ou la prostate. L'issue de pus et de bacilles dans la voie excrétrice entraîne les symptômes, essentiellement une irritation vésicale (envies d'uriner fréquentes, brûlures en urinant…).
La maladie entraîne des rétrécissements de l'uretère, une diminution de la capacité vésicale (petite vessie), voire la destruction progressive du rein.
C'est une infection très rare actuellement, à laquelle il faut penser en cas de troubles urinaires persistants, de "cystite" rebelle au traitement habituel, de présence persistante de globules blancs dans les urines sans présence de germes (leucocyturie sans germes).
Touche surtout l'adulte jeune, immunodéprimé, en l'absence de vaccination par le BCG, ou en cas d'antécédents de tuberculose.
Le diagnostic est fait par la mise en évidence du bacille dans les urines, la radiographie des reins (aspect de reins, des uretères, de la vessie), la cystoscopie et d'éventuelles biopsies vésicales.
Le traitement associe plusieurs médicaments pendant 6 à 10 mois (isioniazide ou INH, rifampicine, pyrazinamide), et nécessite parfois un traitement chirurgical (traitement des sténoses urétérales, et en cas de petite vessie). Sous traitement, le taux de guérison est de 98 % à 5 ans.
Causée par un parasite, la bilharzie (Shistosoma haematobium), dont les larves pénètrent chez l'homme par voie transcutanée lors de baignades en eau infestée (marigots) dans les régions d’endémie (Afrique de l'Ouest ...)
La maladie est causée par le dépôt des oeufs dans les tissus, la réaction inflammatoire qu'ils y suscitent et la cicatrisation des lésions qui entraîne une fibrose des tissus.
Les symptômes associent surtout un saignement urinaire (hématurie) et des symptômes urinaires (envies fréquentes, brûlures en urinant), et sont d'autant plus évocateur qu'ils surviennent sur un terrain particulier: patient africain originaire d'Afrique de l'Ouest (Mali, Sénégal ...), mais aussi patients ayant été coopérants (travaux agricoles, militaires...).
Les formes graves sont le fait des réinfestations et touchent surtout les patients africains atteints dès l'enfance.
Le diagnostic repose sur la recherche d'oeufs de bilharzie dans les urines, et la sérologie de la bilharziose. Des biopsies vésicales ou rectales sont parfois nécessaires
Le traitement médical est très efficace: praziquantel (Biltricideâ ) avec une dose orale unique de 40 mg/kg. Le traitement chirurgical concerne seulement les séquelles (obstruction urétérale, petite vessie...).

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