PROSTATITE CHRONIQUE TRAITEMENT NATUREL
PROSTATITE CHRONIQUE TRAITEMENT NATUREL
L’Infection de la glande prostatique. Les germes peuvent provenir de l’extérieur en remontant par l’urètre ou arriver par le sang. Elle peut être due à des investigations endoscopiques, l’introduction des instruments dans l’urètre jusqu’à la vessie.
On distingue une forme aiguë et une forme chronique, avec la présence de petits abcès, due souvent à une forme aiguë mal traitée. La prostatite chronique n’est pas obligatoirement la séquelle d’une prostatite aiguë mais d’une infection récidivante des voies urinaires. Découvrer le traitement naturel a base de plante médicinale pour soigner la prostatite définitivement sans opération . Cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel .
Les troubles fonctionnels de là on serait définis par le terme de « prostatisme » qui comprend : pollakiurie, dysurie, miction impérieuse.
Si des solutions naturelles existent, soyons clairs : on ne badine pas avec les pathologies prostatiques. Donc, en cas d’adénome prostatique avec rétention aiguë urinaire (RAU, en clair, on ne peut plus uriner), ou de cancer de la glande, il est n’est pas admis de cesser un traitement allopathique pour les stratégies thérapeutiques naturelles. Elles peuvent, en revanche, être parfaitement complémentaires.
Par ailleurs, nous ne cessons de le répéter, l’auto traitement et l’automédication sont à proscrire. Un vrai naturopathe, ou tout acteur de la santé digne de ce nom, est un professionnel qui établit des protocoles sensibles et adaptés à chaque cas et chaque patient. Cela étant, les règles que nous allons vous conseiller de suivre relèvent du bon sens et vous donneront une idée de l’éventail remarquable que proposent les médecines complémentaires.
Le tabac, c’est tabou
En premier lieu, il est à noter que perdre du poids est un prérequis. Comme dans bien des cas, le surpoids pèse (sans mauvais jeu de mots) sur l’équilibre santé. Une alimentation trop calorique augmente tous les types de cancer et notamment prostatique. Des études ont révélé que la réduction de la ration calorique avait une incidence bénéfique sur le cancer de la prostate.
Supprimer le tabac est aussi une évidence. Chez les fumeurs, le cancer de la prostate – qui est, nous l’avons dit, un cancer à progression lente – est plus agressif et plus évolué que chez les non-fumeurs. Le tabac augmente de 30 % le risque de développer le cancer de la prostate. De plus, le tabagisme stimule la croissance des cellules prostatiques. En cause, le cadmium contenu dans les volutes.
L’alimentation
Pour une réforme efficace de l’alimentation, les indications sont souvent les mêmes. Il est donc conseillé de privilégier une alimentation équilibrée en protides, glucides et lipides, de qualité bio, de saison (et donc adaptée à chacune d’elles), et suivant les besoins de chacun. Fruits et légumes, donc, riches en vitamines, minéraux et antioxydants et fibres. Si possible, on préparera et consommera ces produits le moins cuit possible pour conserver les éléments nutritionnels qu’ils contiennent et pour assurer ainsi une bio-assimilation optimale (sauf dans certains cas, comme chez les personnes souffrant de colites, qui privilégieront les jus de fruits ou de légumes).
Évitez les graisses animales saturées et préférez les graisses insaturées. On conseille de consommer maquereaux, sardines, harengs, noix et huiles végétales de première pression à froid vierges et bio pour les lipides essentiels à nos cellules. Pour le zinc, optez pour les amandes et graines de citrouille ou de courge, mais aussi les huîtres et la levure de bière. Le zinc présente l’avantage d’inhiber l’activité de l’enzyme 5-alpha réductase qui permet la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone, responsable de l’augmentation du volume de la prostate. Limitez les produits laitiers
Les plantes qui soulagent la prostatite Infectieuse
Les nombreuses vertus des plantes sont souvent méconnues des patients qui se dirigent systématiquement vers un médecin dès les premiers signes. En réalité, il est possible de se soulager par les plantes lorsqu’on est atteint de prostatite infectieuse.
D’abord assurez-vous que dans votre alimentation, il existe beaucoup de fruits et légumes surtout :
> Le brocoli, la choux fleur ou les épinards.
> Les pommes, les olives, les cerises noires, les baies, les agrumes et les raisins contribuent énormément à réduire les signes de la prostatite, car ces fruits sont riches en quercitrine : un composé végétal anti-inflammatoire.
Pour ce qui concerne les plantes, les graines de courges ont fait leur preuve en rétablissant l’équilibre hormonal grâce à leur action sur la musculature de la vessie.
Les plantes de palmier nain en préparation réduisent les douleurs, tandis que le peuplier régule la prostate et la verge d’or régule les reins.
Les professionnels recommandent également l’ortie qui aide à traiter les dysfonctionnements de l’appareil urinaire : difficultés d’uriner, mauvais débit urinaire. Les racines et les feuilles d’ortie combinées aux fleurs d’opuntia et épilobe à petites fleurs facilitent la miction.
Les fleurs de foin ont également des effets positifs sur la prostate.
Pour plus parler de l’ortie :
Racines d'ortie
L'ortie dioïque ou grande ortie (Urtica dioica) est souvent citée pour ses vertus anti-inflammatoires et pour empêcher la croissance du tissu prostatique. Pour cette indication, c'est la racine qui est utilisée, surtout au début des troubles, car elle permettrait de ralentir l'évolution de l'adénome et de réduire la fréquence des mictions. Si la qualité des études scientifiques en la matière est parfois jugée insuffisante, la Commission européenne ainsi que l'OMS (Organisation mondiale de la santé) reconnaissent tout de même comme "cliniquement établi" son usage dans "le traitement des problèmes d'émission d'urine liés à l'hypertrophie bénigne de la prostate de légère à modérée, lorsque l'absence de cancer de la prostate est avérée". Le docteur Jean-Michel Morel, qui enseigne la phytothérapie à la faculté de Besançon, recommande les racines d'ortie sous forme d'EPS (en pharmacie) à raison d'une cuillère à café de 5 ml le soir avant les repas dans un verre d'eau. On peut aussi envisager de consommer les racines en décoction (une cuillère à café de racines sèches par tasse d'eau à faire bouillir durant 5 minutes puis laisser infuser 10 minutes, trois fois par jour).
Palmier nain et prunier d'Afrique
Fréquemment associé à l'ortie, le palmier nain ou palmier de Floride (Serenoa repens Small), anciennement dénommé Sabal serrulata, est l'autre plante associée à la prostate et aux troubles de la miction en phytothérapie. Ce sont les fruits de ce petit palmier des États-Unis qui sont utilisés et présentés sous forme de médicament. Plus d'une dizaine d'études démontrent ses effets sur la fréquence des mictions (et des réveils nocturnes). L'écorce de prunier d'Afrique (Prunus africana) a une efficacité identique, mais ce grand arbre originaire de Madagascar serait en voie de disparition, et pour cette raison, il est préférable de se tourner vers le palmier de Floride.
L'épilobe
Cette belle fleur rose fréquente dans les Alpes paraît prometteuse pour traiter l'hypertrophie de la prostate. Le docteur Kurt Hostettmann, éminent chercheur en phytomédicaments, raconte comment il en a découvert les propriétés : "À l'âge de 65 ans, mon propre père avait des problèmes de miction et il refusait l'opération de la prostate qu'on lui proposait. J'avais pu lire que Maria Treben, une herboriste autrichienne, recommandait cette plante. Elle avait en effet observé dans des vallées retranchées d'Autriche qu'on la consommait en tisane, comme substitut de thé, et que les interventions chirurgicales de la prostate y étaient bien moins importantes qu'ailleurs. Cela ne reposait sur aucune étude scientifique, mais je proposai à mon père d'essayer. Ce qu'il fit. Matin et soir, il prit son infusion d'épilobe, et après trois à quatre semaines, ses mictions nocturnes diminuèrent nettement. Il n'eut plus jamais de problèmes de prostate jusqu'à sa mort près de vingt-cinq ans plus tard." Fort de cette première expérience, le docteur Hostettmann confia alors ce sujet de thèse de doctorat à l'un de ses jeunes collaborateurs.
L'épilobe s'avéra effectivement efficace pour lutter contre l'adénome de la prostate, limitant le nombre de mictions, renforçant le jet urinaire et le débit, par le même mécanisme que celui des médicaments synthétiques actuels (inhibition de la 5-alpha réductase, l'enzyme responsable de l'hypertrophie). Les principes actifs de la plante sont essentiellement présents dans les tanins, qui sont solubles dans l'eau. D'où son efficacité sous forme de tisane (par exemple 20 jours par mois). Il existe plusieurs variétés d'épilobes, et celles recommandées sont les épilobes à petites fleurs (Epilobium parviflorum Schreb), car elles contiennent autant de principes actifs, mais moins de tanins, qui pourraient à la longue être irritants pour l'estomac. Certaines recherches laissent présager l'utilité de l'épilobe contre les cellules cancéreuses de la prostate, mais cela reste à confirmer.
Enfin, les graines de courge sont également fréquemment citées pour diminuer les symptômes de l'adénome bénin de la prostate et sont très connues des Allemands pour cette propriété. On les trouve facilement dans tous les commerces, et si leurs vertus sur la prostate ne sont pas complètement établies, leur richesse en nutriments en fait un aliment santé intéressant à consommer quotidiennement.
Contre le cancer de la prostate : café et tomates
Nulle plante à ce jour ne peut accompagner ou soigner le cancer de la prostate. En revanche, en prévention, une vaste étude réalisée auprès de 48 000 personnes par le National Cancer Institute a pu établir qu'une consommation de 6 tasses de café par jour diminuait les risques de 60 % d'être atteint d'un cancer de la prostate. Malheureusement, consommer autant de café quotidiennement n'est pas raisonnable : en plus d'un phénomène de dépendance, l'excès de caféine provoque de nombreux effets indésirables, tels que nervosité, agitation, anxiété, palpitations, insomnies, irritation de l'estomac, diarrhée...
Bonne nouvelle, le décaféiné offre les mêmes vertus. Ce sont en effet les polyphénols du café, et non la caféine, qui lui confèrent ces propriétés préventives. Une étude analogue publiée par le même institut a également montré que consommer deux à trois fois par semaine des tomates cuites réduit d'un tiers les risques de développer un cancer de la prostate (par rapport à une consommation occasionnelle). Enfin, l'hygiène de vie demeure une prévention efficace : éviter l'exposition aux produits toxiques, dont les pesticides (les ouvriers agricoles seraient plus exposés à ce cancer), être actif et limiter la consommation de viande rouge, de charcuterie et de fromages gras, tout en privilégiant de larges rations de fruits, de légumes et de poisson.
- BUCHU
Cette plante vient d'Afrique et est considérée comme un antiseptique urinaire. Il contient une huile qui augmente la production d'urine
- Camomille Une infusion ou un thé est censé avoir des effets calmants sur les crampes ou les symptômes douloureux du système génito-urinaire. Se combine bien avec la valériane et la guimauve.
- Ail : Bon pour les spasmes et les crampes. S'associe bien à Echinacea et Goldenseal pour traiter l'activité microbienne.
- Crampe Ecorce : Ecorce Possède des propriétés antispasmodiques, sédatives, nervines et astringentes. Conçu pour avoir des effets antispasmodiques puissants sur le système génito-urinaire chez les hommes et les femmes.
- Graines de citrouille : Les graines de citrouille sont une source naturelle de zinc et d'acide linoléique (vitamine F). Il est censé jouer un rôle important dans le décongestion de la prostate et la diminution de l’urine résiduelle.
- Graines de melon d'eau : aider à prévenir l'accumulation excessive d'urine due à la prostatite et à l'HBP. Fonctionne bien avec Uva Ursi et Buchu.
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