PROSTATITE ALIMENTATIONS : Traitement naturel
PROSTATITE ALIMENTATIONS
La dégénérescence de la prostate : un fléau pour l’homme
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme dans les pays occidentaux. Chaque année, plus de 40.000 cas sont diagnostiqués en France. Par ailleurs, de nombreuses études réalisées depuis les années soixante-dix conduisent à penser que l’alimentation interviendrait pour 30 à 40% dans la genèse des cancers en règle générale. Parallèlement, et toujours en France, ce sont 70.000 hommes qui subissent chaque année une intervention liée à une hypertrophie bénigne de la prostate.
Sachant qu’un certain nombre de facteurs alimentaires sont impliqués dans les maladies dégénératives de la prostate, il importe aux hommes d’être vigilant sur le contenu de leur assiette. Cependant , les experts de Dawasanté mettent a votre disposition un traitement naturel a base de plante pour guérir de la prostatite . Cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel .
La littérature actuelle foisonne d’articles sur le rapport entre certains aliments et la survenue de cancers prostatiques. Plus encore dans le domaine de la nutrition que dans d’autres, séparer l’ivraie du bon grain n’est pas chose aisée. Sachant cela, et bien qu’on ne puisse rien affirmer face à des données qui sont encore pour la plupart au stade de la recherche, il nous a paru utile d’énumérer prudemment les aliments les plus souvent incriminés aujourd’hui dans la maladie dégénérative de la prostate.
Messieurs, prenez soin de votre prostate
De 10 à 20% des cancers de la prostate pourraient être évités grâce à une alimentation équilibrée. Extenso revoit avec vous le contenu de votre assiette…
Les aliments à privilégier
Des légumes, encore des légumes!
C’est un fait incontestable : les légumes jouent un rôle de premier plan dans la prévention du cancer. Pour profiter de leurs bienfaits, remplissez la moitié de votre assiette de légumes. Faites varier les couleurs afin de profiter des différents composés qu’ils offrent.
Par ailleurs, même s’ils ne sont pas tous particulièrement colorés, les légumes appartenant à la famille des crucifères, comme le chou-fleur, le brocoli, le bok choy et le chou de Bruxelles possèdent également des propriétés anti-cancer. En consommer au moins 5 fois par semaine pourrait diminuer le risque de développer un cancer de la prostate.
La vitamine E et le sélénium
Le sélénium, que l’on retrouve dans le riz, le blé et les noix du Brésil offrirait un effet protecteur. Toutefois, son effet serait observé surtout chez les hommes qui ont de faibles quantités de sélénium dans le sang.
La vitamine E, retrouvée dans les amandes, les graines de lin, les noisettes, l’huile de carthame, de maïs et de soya serait également bénéfique en prévention. Son rôle serait particulièrement efficace chez les fumeurs et chez ceux qui ont de faibles quantités de vitamine E dans le sang.
Les brocolis, et plus largement les légumes de la famille des crucifères, aideraient à prévenir l’apparition de certains cancers dont le cancer de la prostate.
Le brocoli isothiocyanates dont le sulforaphane, et l’ibérine qui semblent agir sur l’expression des gênes (6). Selon certains auteurs, lorsqu’une personne développe un cancer, certains gènes sont activés et d’autres réprimés en particulier, et d’autres crucifères comme les choux de Bruxelles, contiennent des; or, le brocoli semble stimuler des gènes qui préviennent le cancer et freiner les gènes qui facilitent sa croissance, par modification chimiques de ligands.
– Il est recommandé de boire quotidiennement du thé vert. Ses bienfaits sont multiples. Il renferme des catéchines, une substance antioxydante qui aiderait à limiter le développement des tumeurs.
D’autres aliments contiennent du lycopène en quantité moindre: le pamplemousse rosé, la pastèque, la papaye, la goyave, les abricots secs, par exemple.
– La grenade. "C’est moins connu mais le jus de grenade est un vrai allié pour la santé de sa prostate. On peut en boire un verre chaque jour", affirme le Pr Zerbib. Les antioxydants présents dans le fruit du grenadier seraient les responsables de ces bienfaits.
– Le curcumin. Plusieurs études ont montré que la curcumine possède des effets antitumoraux. "Une consommation une ou deux fois par semaine est suffisante", conseille le Pr Zerbib.
Concernant l’alcool, mieux vaut faire attention aux alcools blancs comme le vin blanc, le champagne et la bière qui favorisent les troubles et les infections urinaires, mais n'ont pas d'effets directs sur la croissance tumorale.
La meilleure prévention reste le dépistage précoce du cancer de la prostate pour les hommes qui présentent des facteurs de risque, notamment des antécédents familiaux.
Le lycopène
Le lycopène est une substance issue de la famille des caroténoïdes. C’est un puissant antioxydant. Les tomates sont très riches en lycopène. Ce lycopène est mieux assimilé dans les tomates cuites (sauces tomates, coulis, purées) que dans les tomates crues, excepté le jus de tomate offrant également une bonne disponibilité du lycopène.
Mais ne dit-on pas que la cuisson détériore certains composants alimentaires, comme par exemple les vitamines ?
Certes oui. Néanmoins, la cuisson semble plutôt bénéfique au score antioxydant, en tout cas concernant la tomate.
Ainsi, sa teneur en vitamine C diminue effectivement par la cuisson mais sa concentration en phénols augmente, de sorte que la capacité anti radicalaire hydrosoluble augmente.
Sans que ce soit spécifique du cancer de la prostate, signalons également un méta analyse publiée dans le Journal of the National Cancer Institute du 17/2/99, dont il ressort que les hommes consommant plus de 10 fois par semaine des produits tomatés ont 33% de risques en moins de développer un cancer par rapport à ceux qui en consomment moins de 2 fois par semaine.
Il est intéressant de consommer du lycopène de manière quasi journalière, sous forme de légumes et de fruits.
Les isothiocyanates
Les polyphénols
Les polyphénols sont ce qui donne la couleur aux aliments.
Les polyphénols du thé protègeraient du cancer de la prostate, et en particulier le thé vert dont la consommation quotidienne pourrait amener une réduction de survenue de cancers de la prostate de l’ordre de deux tiers.
Certains auteurs mettent néanmoins l’accent sur le fait de consommer de préférence des thés issus d’une culture indemne de produits phytosanitaires de type pesticides ou métaux lourds. Il semble d’ailleurs logique d’extrapoler cette remarque à l’ensemble de nos nutriments.
Une récente étude menée par NutriNet-Santé cite le café comme source majeure de polyphénols bienfaiteurs chez les français.
Le vin rouge est riche en resvératrol qui est un polyphénol. Plus un vin est râpeux, plus il contient de resvératrol. Cette substance est anti oxydante, anti inflammatoire, et aurait un effet oestrogénique (inhibant la testostérone, hormone mâle qui a une action prolifératrice sur la prostate). 4 verres de vin rouge par semaine ralentiraient l’évolution de la maladie de 41 %
La consommation de 250 ml de jus de grenade chaque jour diminuerait de 60% la survenue du cancer de la prostate.
Les fruits et légumes sont riches en polyphénols protecteurs de cancer, mais non spécifiques du cancer de la prostate. C’est entre autre à partir de ce constat que le Plan National Nutrition Santé a recommandé 5 fruits et légumes par jour.
Une alimentation riche en soja réduirait le taux de PSA de 14%.
Le soja contient des polyphénols (génistéine, famille des isoflavones) qui ont un rôle antioxydant et oestrogénisant. Le tofu, les boissons et yaourts au soja en sont riches. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un phénol, il est intéressant de savoir que le soja contient des saponines, anti inflammatoires mais surtout anti proliférateur des cellules tumorales. Rappelons néanmoins comme dit plus haut que la consommation de soja peut avoir des inconvénients (baisse des spermatozoïdes, entre autre).
Les omégas 3
Les omégas 3 ont un rôle anti inflammatoire. Ils contrôlent également la testostérone. Ils sont présents dans les poissons gras, qui soient dit en passant, contiennent également d’autant plus de vitamine D, également bénéfique pour la prostate, qu’ils sont gras.
L’huile de lin, très riche en oméga 3 est à l’étude actuellement. L’huile de lin contient également des lignanes qui donnent naissance à des phytoœstrogènes.
Une étude présentée en juin 2007 à Chicago à l’occasion de la 43ème rencontre annuelle de la Société Américaine d’Oncologie Clinique montrait une diminution de la prolifération de cellules prostatiques cancéreuse de 30 à 40% chez des hommes devant subir une ablation de prostate en raison d’un cancer et ayant préalablement consommé des graines de lin.
L’huile de colza a fait l’objet de polémiques notamment suite à une étude épidémiologique conduite à Harvard sur un groupe de 50 000 médecins professionnels de santé. Selon cette étude, les participants qui avaient consommé le plus d’oméga 3 avaient un risque de cancer de la prostate plus élevé que ceux qui en avaient consommé peu !
Tandis que d’autres études disent l’inverse. Par exemple, une grande étude prospective américaine conduite par les NIH (équivalent de l’Inserm) a été publiée en août 2006. Elle portait sur 30 000 volontaires. Elle n’a pas trouvé que les hommes qui consommaient le plus d’ALA (acide alpha linolénique, oméga 3) avaient plus de cancer.
Contiennent également des omégas 3 : les huiles de colza, de noix, de germe de blé.
Les acides gras mono insaturés
Ces bonnes graisses seraient favorables aux tissus prostatiques. Il s’agit de l’huile d’olive, d’arachide, de noisette mais aussi les amandes et les avocats de même que la graisse d’oie, de canard.
La vitamine D
Selon une étude de l’American Society of Clinical Oncology, les hommes ayant un taux plasmatique en vitamine D au-dessus de la moyenne ont 45% de risque en moins de développer un cancer de la prostate agressif. Pour rappel, 90% de la vitamine D est synthétisée dans notre peau suite à l’exposition solaire, les 10% restants se trouvant dans notre alimentation d’origine animale (œufs, produits laitiers non écrémés, poissons gras…).
Par contre, nous verrons plus loin qu’il ne faut pas abuser de produits trop gras.
Le sélénium
Le sélénium est un puissant anti oxydant. 200 microgrammes de sélénium diminuent de 63% l’incidence du cancer de la prostate. Mais 400 microgrammes de sélénium ont une action inverse par effet pro oxydant !
La noix du Brésil contient beaucoup de sélénium. L’ail et le brocoli en sont bien pourvus également. Les oignons rouges en contiennent également assez bien. L’oignon est un aliment très intéressant contre la survenue du cancer de la prostate et d’autres cancers notamment par sa teneur en phénols et flavonoïdes.
La lutéine
La lutéine est un caroténoïde aux vertus antioxydantes et capable de favoriser l’apoptose (mort cellulaire programmée, 100 fois plus fréquente pour les cellules tumorales que pour les cellules saines).
L’avocat en est particulièrement pourvu. C’est en tout cas un aliment à recommander. Un extrait acétonique d’avocat inhibe la croissance in vitro de cellules de cancer prostatique tant androgeno-dépendant qu’androgeno-indépendant.
La consommation de 50 grammes d’avocat par jour diminuerait de 40% la mortalité par cancer prostatique.
Autres protecteurs hypothétiques
L’huile de graine de courge est également parfois citée toujours pour son action antioxydant. Elle peut être utilisée en mélange à d’autres huiles alimentaires pour assaisonner les plats.
Des facteurs alimentaires qui agressent la prostate
L’alcool
L’alcool doit être consommé avec modération. L’alcool semble d’ailleurs impliqué dans de nombreux cancers (16).
Les graisses
Les produits industrialisés contenant des lipides hydrogénés sont à consommer avec modération.
Les produits contenant des acides gras saturés et trans sont à consommer avec modération également.
Parmi les aliments contenant les acides gras trans, on peut citer les margarines, les biscuits, viennoiseries, fritures.
Les viandes rouges et les charcuteries sont souvent montrées du doigt par leur apport en acides gras saturés. Néanmoins, les viandes rouges ne sont pas nécessairement très riches en graisses. Or, selon une étude menée en 2000, il faut tout de même une consommation de graisse journalière correspondant à plus de 33% des calories de la journée pour multiplier par 3 le risque de cancer de la prostate
S’il est vrai que les omégas 3 sont considérés comme favorables à la prostate, il est admis que les omégas 6 (huile de maïs, noix, pépin de raisin, tournesol…) agressent globalement ce tissu prostatique.
Il est à souligner que l’obésité doit être combattue ici comme dans la lutte contre d’autres cancers : le risque de décès par cancers de la prostate est doublé avec un indice de masse corporelle dépassant 30. La prostate est plus grosse en moyenne de 32% chez l’obèse. Dans le même ordre d’idée, et pour combattre le cancer en général, il faut éviter la sédentarité. Un régime hypocalorique et une activité physique modérée (30 minutes de marche par jour) réduirait de 10 à 30 % la mortalité. Attention par contre à ne pas trop en faire : plus de 2 heures par jour a un effet pro oxydant
Les compléments alimentaires
Selon certains auteurs, l’excès d’apport d’antioxydants éliminerait trop de radicaux libres.
Les radicaux libres sont certes responsables de la survenue de cancer, mais leur présence est également utile à l’élimination de cellules cancéreuses qui en sont riches et qui peuvent être autodétruites par cette auto-intoxication. Selon ces auteurs, il faut donc éviter les suppléments en antioxydants industriels, pour s’en tenir à une bonne alimentation suffisamment pourvoyeuse en antioxydants naturels. Prudence donc avec les « compléments alimentaires ».
Les modes de préparation
L’acrylamide favorise la survenue de cancers de la prostate. Cette substance est retrouvée dans les chips et les céréales du petit déjeuner. Ceci est lié au mode de cuisson.
Les polyamines retrouvées dans les charcuteries sous forme de nitrosamines lors de la salaison et fumaison semblent favoriser le cancer de la prostate.
On sait notamment que les polyamines augmentent le PSA et les douleurs osseuses des métastases prostatiques.
La cuisson excessive, conduisant à la présence de substances aromatiques polycycliques peut être cancérigène. Exemple avec le noircissement des viandes trop cuites.
Attention aux excès!
Il est probable que le sélénium et la vitamine E consommés en trop grande quantité puissent avoir des effets néfastes sur la santé. Il est donc préférable d’inclure à son alimentation des aliments qui en contiennent plutôt que de les consommer sous forme de suppléments. D’ailleurs, il n’est pas démontré que les suppléments aident à prévenir le cancer de la prostate.
Les aliments à consommer avec modération
Les matières grasses
Une alimentation riche en graisses, particulièrement en graisses animales, augmenterait les risques de développer un cancer de la prostate. Par ailleurs, l’excès de matières grasses dans l’alimentation pourrait mener à un surplus de poids. Puisque la consommation excessive de calories et l’obésité sont deux facteurs liés à un plus grand risque de cancer de la prostate, mieux vaut s’assurer de combler ses besoins en énergie, sans les dépasser.
Trucs pour limiter les gras nuisibles:
· Préférer les cuissons à la vapeur, au four ou au gril plutôt que les grandes fritures ;
· Réduire votre consommation de pâtisseries et de produits de boulangerie (croissants, muffins commerciaux, beignes, etc.).
· Diminuer votre consommation de gras animal, en variant vos sources de protéines: inclure plus souvent à votre menu du poisson et des légumineuses ;
· Privilégier les huiles et la margarine non hydrogénées aux graisses animales ;
· Choisir des coupes de viande plus maigres ;
· Adopter les laits et les substituts faibles en matières grasses.
La viande rouge et les charcuteries
Les viandes rouges, principalement celles qui sont grillées, pourraient favoriser l’apparition de certains cancers, dont celui de la prostate. Les viandes transformées (jambon, bacon, viandes froides et charcuteries) pourraient également jouer un rôle néfaste.
À l’heure du lunch, choisissez les poissons en conserve, les tartinades de pois chiches ou de tofu et les restes de rôtis plutôt que les traditionnelles tranches de jambon, de salami ou de « baloney ».
Le calcium et les produits laitiers
Bien que le calcium soit un élément nutritif absolument essentiel au développement et au maintien de la santé osseuse, il semblerait qu’une consommation excessive puisse être liée à un plus grand risque de développer un cancer de la prostate. Pour profiter des bienfaits du calcium sans risquer d’en subir également les inconvénients, il est recommandé de ne pas prendre des suppléments de calcium qui en fournissent plus de 1000 mg.
Une consommation élevée de produits laitiers entiers, partiellement écrémés ou sans gras a été associée à un risque accru de développer un cancer de la prostate. Ce lien n’est pas clair et d’autres études doivent encore être menées.
Le Guide alimentaire canadien classe les produits laitiers parmi les aliments protéinés. Ils ont donc leur place dans votre alimentation, sans qu'il soit nécessaire de leur accorder une importance disproportionnée.
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