samedi 16 novembre 2019

ADENOMYOSE ET INFERTILITÉ : Traitement naturel



ADENOMYOSE ET INFERTILITÉ : Traitement naturel

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ADENOMYOSE ET INFERTILITE

L’adénomyose utérine est souvent définie comme étant de l’endométriose interne à l’utérus. Elle correspond à une infiltration des cellules de l’endomètre (muqueuse utérine) dans le muscle de la paroi utérine (myomètre), ce qui entraîne un épaississement du myomètre. Cependant, les experts de Dawasanté mettent a votre disposition un traitement naturel a base de plante médicinale pour soigner définitivement de l'adénomyose . Cliquer sur l'image ci-dessous pour découvrir ce traitement naturel . 
Adénomyose et infertilité : traitement naturel
L’adénomyose peut être diffuse ou focale (un ou quelques foyers au sein du myomètre), superficielle ou profonde. L’adénomyose diffuse est la plus fréquente. 
A savoir: il existe un lien entre endométriose et adénomyose mais une femme peut avoir une endométriose sans adénomyose ou avoir une adénomyose sans endométriose. 
Cette pathologie utérine peut affecter la fertilité
COMMENT L’ADENOMYOSE ES LIEE A L’INFERTILE

Adénomyose correspond à la présence de muqueuse endométrial ectopique dans le muscle utérin. La symptomatologie clinique de adénomyose est dominée par les menométrorragies avec douleurs pelviennes et par l’infertilité. Le diagnostic de l’adénomyose est accessible à l’échographie, il sera confirmé ou affirmer par l’IRM. L’adénomyose peut être isolée ou associée à une endometrioses. Le rôle de l’adénomyose dans l’infertilité feminine commence à être bien défini (inflammation chronique avec trouble de l’ovulation, anomalies de la contractilité et difficulté d’implantation). Les modalités thérapeutiques sont médicales, chirurgicales et peuvent faire appel à l’embolisation des artères uterine.

 Toujours pour approfondies la relation entre adénomyose et infertilité:
  • Ballester et al. ont évalué le taux cumulatif de grossesse après traitement chirurgical de l’endométriose colorectale (68.6%) et ont retrouvé, chez les femmes avec adénomyose un taux de 19% contre 82.4% chez les femmes sans adénomyose (OR: 0, 34 avec un IC95% (0.12-0.99)).
  • -Kunz et al. ont mené en 2005 une etude chez 227 femmes infertiles, 160 avec endométriose et 67 sans. La prévalence de l’adénomyose est de 79% chez les femmes avec endométriose, passant à 90% chez celles qui ont un conjoint fertile (mobilité des spermatozoides de type “a” supérieure à 20%) soit une différence significative (p<0.01). Cela peut s’expliquer par une altération du transport utérin des spermatozoides du fait des modifications de la zone de jonction.
  • -Kissler et al. ont étudié ces perturbations du transport utéro tubaire en hystérosalpingographie . Il existait une correlation avec l’augmentation de la zone de jonction et une différence entre adénomyose focalisée et diffuse. Dans le groupe des femmes avec adénomyose diffuse, on observait 10% de transports bilatéraux et 15% controlatéraux. En cas d’adénomyose focalisée, les taux étaient de 40 et 35% respectivement.
Ces résultats sont donc des arguments pour la prise en charge en FIV des femmes présentant une adénomyose.  L’adénomyose est responsable d’une diminution de 30% des chances de grossesse en AMP ainsi qu’une augmentation du taux de fausses couches spontanées. Chez les femmes infertiles ayant de l’adénomyose, il existe une diminution du taux d’implantation. En cas de chirurgie d’endométriose digestive, l’impact de l’adénomyose est encore plus important, comme cité précédemment. En effet, une revue de la littérature évaluant les taux de grossesse après chirurgie de l’endométriose digestive, fait état d’une réduction de 68% des chances de grossesse en cas d’adénomyose. Cependant, il semble que l’adénomyose ait un impact plutôt sur l’implantation embryonnaire  que sur la fécondation. Néanmoins, ces données sont à nuancer avec l’étude prospective de Benaglia, paru en 2014, qui a montré que l’adénomyose asymptomatique n’affectait pas les taux d’implantation et grossesse en FIV.
L’un des paramètres les plus importants pour l’implantation est la zone de jonction, dont l’épaisseur augmente entre 20 et 50 ans et diminue  sous traitement par les agonistes de la GnRH.
Les protocoles utilisant un antagoniste de la GnRH ont un effet négatif sur le taux de grossesse. En revanche, il n’existe pas de différence significative en FIV/ICSI, entre les patientes avec ou sans adénomyose, en cas de protocoles longs (de plus de 3 mois) utilisant un agoniste de la GnRH. Les séries préliminaires plaident pour un effet bénéfique des analogues de la GnRH, prescrits pour une durée de 2 à 6 mois, sur les chances de grossesse
L’adénomyose est responsable de perturbations physiopathologiques diminuant les chances de grossesse; cependant, son effet au cours de la prise en charge en FIV/ICSI est atténué par la prescription de protocoles longs avec les agonistes de la GnRH. Il existe également une augmentation des fausses couches spontanées, en rapport probablement avec une activité myométriale particulière, d’après certains auteurs. D’un point de vue thérapeutique, le traitement médical est décevant (sauf les agonistes) et le traitement chirurgical doit être réservé aux formes localisées (adénomyose). Par conséquent, la prise en charge en AMP devrait être privilégiée, en cas d’adénomyose, mais reste complexe. Dans les prochaines années, les SPRM (en cours d’étude actuellement) pourraient apporter satisfaction.
 Cependant, la suspicion élevée de sa relation avec l’endométriose, une pathologie beaucoup plus connue et ayant une étroite relation avec l’infertilité, nous a entraîné à penser depuis longtemps en une relation éventuelle avec la difficulté à tomber enceinte, et a également suggéré un lien avec des résultats plus mauvais après un traitement de reproduction assistée.
Actuellement, au vue des effets que l’adénomyose produit sur l’utérus, il a été vérifié qu’il existe une discordance élevée entre ce que nous observons et ce que ressent la patiente. C’est-à-dire qu’il est possible que nous soyons en présence d’un utérus très affecté voire même déformé par l’adénomyose et que cela ne cause aucune symptomatologie à la patiente ou, au contraire, que nous observions de légers indices et que nous nous trouvions face à une patiente présentant une symptomatologie sévère. Un utérus qui est capable de produire une symptomatologie très sévère pourrait dans la même mesure présenter une difficulté pour permettre une implantation embryonnaire, et par conséquent causer une stérilité difficile à solutionner via un traitement de stérilité. 
Sa relation avec les défauts d’implantation embryonnaire à répétition a été suggérée dans de nombreuses recherches, sans pour autant ne pouvoir être confirmée en raison d’un manque de cohérence au moment de diagnostiquer l’adénomyose. Ce qui est clair c’est que chez une patiente présentant un défaut d’implantation (plus de 4 embryons transférés de bonne qualité sans obtention de grossesse) le diagnostic de l’adénomyose présente un intérêt particulier puisqu’un traitement ciblé et spécifique de cette pathologie pourrait permettre d’améliorer les résultats d’un traitement de reproduction.


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